Son décès a eu lieu il y a près d’un an et c’est seulement maintenant que l’on connait le coupable…
Affaire Elisa Pilarski: il y a du nouveau dans l’enquête sur la mort de la jeune femme
Au mois de novembre 2019, Elisa Pilarski était retrouvée morte dans une forêt de l’Aisne alors qu’elle était partie se promener avec son chien Curtis.
Son corps était alors criblé de morsures et son chien est logiquement devenu le suspect numéro un.
Son compagnon a confié à ce sujet: « Elle me dit ‘je vais sortir les chiens’, et elle a publié une photo sur Facebook avec Chivas. Puis elle a pris Curtis, je n’étais pas au courant qu’elle allait le sortir, puis elle m’a envoyé un message en m’expliquant ce qui se passait, en me disant qu’elle était inquiète et qu’il y avait beaucoup de chiens.J’étais au travail, je captais mal, il me fallait 45 min pour revenir.
Je l’ai cherchée, j’ai vu son 4×4, j’ai croisé des chiens de chasse, un cavalier. J’ai appelé Curtis et c’est là qu’il m’a prévenu en aboyant. Quand je vais pour regarder dans le précipice, je vois une trentaine de chiens arriver sur moi donc je m’écarte.Je me suis rapproché, j’ai vu le ventre de ma femme car elle a été déshabillée entièrement.
J’ai pris Curtis dans la voiture et j’ai été voir des voisins pour qu’ils m’aident, ils ont appelé la police ».Les experts accusent Curtis d’avoir tué sa maîtresse…
En effet, deux vétérinaires, après analyse ont conclu qu’Elisa Pilarski avait été tué par son chien. De plus le comportement du chien quelques jours avant le drame a semé le doute.
Pour en arriver à cette conclusion les vétérinaires ont mesuré les mâchoires de 67 chiens présents dans la forêt dont celui du pitbull de la jeune femme, qui était enceinte au moment de son décès.
Dans le rapport des médecins, nous pouvons lire: » Selon nos informations, sur les chiens de meute, l’écart entre les crocs supérieurs est au minimum de 4,4 cm, l’écart de ceux de Curtis est de 3,6 cm. Or sur les blessures, aucune lésion ne présente un écartement de plus de 3,6 cm. Curtis est pour nous l’unique auteur des morsures ayant causé le décès d’Elisa Pilarski ».
Maintenant, il ne reste plus que les prélèvements ADN valident le rapport des experts.
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