Un homme de 84 a tenté d’incendier la mosquée de Bayonne et a tiré sur deux hommes, âgés de 74 et 78 ans, les blessant grièvement.
Un acte violent qui marque la commune pourtant calme de Bayonne, dans le Pays Basque.
Des tirs lors de l’attaque contre la mosquée
Dans l’après-midi du lundi 28 octobre, un homme de 84 ans tente de mettre le feu aux portes de la mosquée principale de la ville de Bayonne.
Il est interrompu par deux hommes : c’est là qu’il fait feu, les blessant, avant de fuir en incendiant un véhicule sur son passage.
Les deux victimes, des hommes de 74 et 78 ans, ont été donc été blessés par balles et tout de suite transportés à l’hôpital de Bayonne.Leur état est à présent stable.
Des cellules d’urgence médico-psychologique ont été mises en place, à la fois à l’hôpital, et sur place à la mosquée. La police judiciaire enquête actuellement.
Attaque de la mosquée : un tireur « atypique »
Le tireur a été rapidement identifié grâce au relevé de la plaque d’immatriculation de sa voiture.
Claude Sinké, 84 ans, a ainsi été interpellé à son domicile de Saint-Martin-de-Seignanx, dans les Landes.retraité à la personnalité « atypique » s’avère être un ancien candidat du Rassemblement National aux élections départementales des Landes en 2015.
CeIl avait ensuite été « écarté de sa fédération départementale pour avoir tenu des propos jugés contraires à l’esprit et à la ligne politique du Rassemblement National.
», d’après un communiqué du RN.
? « Le Rassemblement National condamne avec la plus grande fermeté l’attaque de la mosquée de #Bayonne, acte contraire à l’ensemble des valeurs que nous portons et défendons, et qui doit être traité avec la sévérité la plus totale. »
ADVERTISEMENT Communiqué du RN :https://t.co/VbqQD1hIUh
— Rassemblement National (@RNational_off) 28 octobre 2019
Mike Bresson, adjoint à la mairie de Saint-Martin-de-Seignanx, a en outre indiqué que le tireur « donnait l’apparence de quelqu’un de psychologiquement perturbé (…) Il n’aimait pas les gens de gauche, du centre et peu ceux de droite. » Claude Sinké a reconnu les faits et a été placé en garde à vue pour « tentatives d’assassinat ».
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