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« Ceci n’est pas un consentement » : La nouvelle campagne de l’association HandsAway pour revendiquer le droit des femmes de porter ce qu’elles veulent


L’association de lutte contre les violences sexistes et sexuelles HandsAway, dont le nom se traduirait par « bas les mains » en français, lance une nouvelle campagne appelée « Ceci n’est pas un consentement ».

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Revendiquer le droit des femmes à porter ce qu’elles veulent

L’association HandsAway veut frapper les esprits avec sa nouvelle campagne contre le sexisme et les violences faites aux femmes. Pour rappel, l’association est à l’origine d’une application mobile pour permettre aux victimes ou témoins d’agressions de déclencher une alerte sur leur smartphone, et a également collaboré avec l’entreprise Uber.

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La dernière campagne de HandsAway, « Ceci n’est pas un consentement » est l’occasion de rappeler que oui, chaque femme a le droit de s’habiller comme elle le veut. « Trop fréquemment ces femmes agressées ou harcelées sont tenues pour responsables de ce qu’il leur arrive. Le débat du style vestimentaire surgit et finit bien souvent par l’emporter, justifiant ce qui est et doit rester injustifiable » précise HandsAway.

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En effet, selon une récente enquête de l’institut de sondage Ipsos, 42% des Français pensent qu’une victime de viol peut l’avoir « bien cherché ».point 198 | Et que la gravité d’une agression est à nuancer selon le contexte.point 261 |

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Ainsi, 31 % des personnes sondées par Ipsos pensent que cette gravité est atténuée si la victime a déjà entretenu un rapport sexuel avec son agresseur.point 132 | Ce « elle l’a bien cherché » n’est donc que trop connu.point 195 | trop souvent, on l’associe à la tenue que portait la victime lors de son agression.point 275 |

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Ces mêmes tenues que mettent aujourd’hui en scène l’association HandsAway et la photographe américaine Shelby Duncan en 8 clichés, histoire de dénoncer le sexisme ordinaire.point 270 |

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Le message de cette campagne est très clair : les femmes sont libres de porter ce qu’elles veulent, quelle que soit l’heure de la journée ou de la nuit, et où qu’elles soient. Les tenues jugées « sexy » ne devraient jamais générer du harcèlement sexuel, des insultes, voir des agressions.

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 La tenue que porte une femme n’est pas synonyme de consentement

L’association HandsAway a expliqué dans son communiqué que : « La tenue d’une femme, quelle qu’elle soit, ne doit jamais être considérée comme un consentement. L’envie de porter une tenue moulante, une jupe courte, un décolleté plongeant, ou de dévoiler une parcelle de nudité ne doit pas être vue comme une invitation ».

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Cette campagne semble encore nécessaire en 2020, pour rappeler que votre tenue ne constitue pas une raison de subir des regards insistants, des insultes, du harcèlement de rue ou des agressions sexuelles.point 275 |

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L’association HandsAway le souligne d’ailleurs bien en disant : « Plus grave encore, la tenue d’une femme ne doit pas être vue comme un élément légitimant une agression verbale ou physique, comme c’est encore trop souvent le cas aujourd’hui ».point 359 | 1

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