Une chasseuse sud-africaine s’est vanté sur son compte Facebook d’avoir abattu une girafe.
Elle a posé avec le corps de l’animal.
Une chasseuse vit « son week-end de rêve » pour la Saint-Valentin
Cette jeune femme sud-africaine de 32 ans, nommée Merelize van der Merwe, a raconté sur son compte Facebook qu’elle avait vécu son week-end rêvé, offert par son mari pour la Saint-Valentin. Apparemment passionnée de chasse, la femme en question a pu abattre une girafe dans un « parc à gibier », pour la somme de 1 700 euros.
La chasseuse a déjà un tableau de chasse conséquent, au sein duquel apparaissent des animaux africains tels que léopards, lions, éléphants.
La femme raconte dans un post son « week-end de rêve » :
« Mon merveilleux mari savait que c’était mon rêve et m’a pleinement soutenue […] J’étais comme une enfant pendant deux semaines, je comptais les jours. Ensuite, j’ai été submergée d’émotions ».
La chasseuse a posté des photos d’elle près du corps de la girafe à terre, exhibant son « trophée ».
What is a trophy hunter, someone who waits years for the right animal, I set out in 2016 on a quest to hunt a big black…
ADVERTISEMENT Publiée par Merelize van der Merwe sur Samedi 13 février 2021
Elle a même osé aller encore plus loin dans le macabre en posant, tout sourire, avec le cœur de l’animal, accompagné d’une légende assez choquante : « Vous êtes-vous déjà demandé à quel point le cœur d’une girafe est grand ? Je suis aux anges avec mon GROS cadeau de Saint-Valentin !!! » Des clichés que Facebook n’a apparemment pas jugé judicieux de bloquer.
Elle explique aussi dans un autre post qu’elle conservera la peau de la bête… pour en faire un tapis.
La femme explique dans son post que la girafe était « tellement vieille qu’elle a fait son temps », et que son propriétaire ne savait même pas si la bête vivrait encore trois mois supplémentaires.
Des réactions vives face à la publication
Ces nombreuses publications mettant en scène la girafe tuée a bien entendu suscité la colère chez de nombreux internautes.
Merelize van der Merwe s’est de son côté justifié en disant que la mise à mort de la girafe avait donné du travail à une dizaine de personnes, et que la viande avait été donnée à des habitants.
Elle soutient pleinement la chasse des animaux sauvages, arguant que cela participe à la régulation de la faune en Afrique.
« Les affirmations des chasseurs de trophée selon lesquelles ils se préoccupent de la conservation de la faune sont très trompeuses. La chasse aux trophées n’est pas un outil de conservation et ne contribue pas de manière significative aux communautés locales » , a réfuté le Dr Mark Jones, de la fondation Born Free.
La PETA, qui avait déjà lancé une pétition contre la chasseuse, a réagi : « Quelqu’un qui tue un autre être sensible, lui découpe le cœur et s’en vante correspond à la définition d’un sociopathe. Un jour, la chasse aux trophées sera répertoriée comme le signe d’un trouble psychiatrique. »
De son côté, Merelize van der Merwe ne compte pas s’arrêter et continue de publier des posts se moquant des associations de défenses des animaux et de ses détracteurs.
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