Plusieurs marins présentent des symptômes du Covid-19 ce qui a forcé le navire de guerre à rentrer plus tôt de sa mission en Irak.
« Les marins présentant des symptômes sont actuellement pris en charge »
Une équipe de dépistage a été déployée dès aujourd’hui pour tester l’équipage et les malades présentant des symptômes du covid-19.
L’objectif est bien sûr d’éviter la propagation du coronavirus à bord du porte-avions.
Le navire dispose déjà d’une équipe médicale complète comprenant chirurgiens, médecins et infirmiers. Le porte-avions est également équipé de respirateurs, d’une salle d’hospitalisation et d’une zone de confinement.Le ministère des armées précise également: « Les marins présentant des symptômes sont actuellement pris en charge et font l’objet d’un suivi médical renforcé […] Ils ont été placés en confinement isolé, par mesure de précaution vis-à-vis du reste de l’équipage. Aucune aggravation n’a été constatée chez ces patients. Tout est actuellement mis en œuvre afin d’assurer la sécurité des membres de l’équipage ».
Un calendrier chamboulé par les suspicions de covid-19 dans le navire
Le porte-avion était parti en mission dans le cadre de l’opération « Chammal » en Irak depuis le 21 janvier 2020. Le retour au port de Toulon était initialement prévu le 23 avril 2020. Mais suite aux suspicions de covid-19 à bord, le navire est d’ores et déjà sur la route du retour.
La crise du coronavirus a forcée l’armée à chamboulé son calendrier de missions. Fin Mars, la France avait déjà rapatriée 200 militaires d’Irak, pays durement touché par la crise sanitaire. Début avril, le ministère des armées avait également confirmé le rapatriement de quatre militaires déployés en Irak qui avaient été testés positif au covid-19.
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