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Covid-19 : Des membres d’équipage confinés sur des bateaux de croisière se sont donnés la mort


Une femme qui a sauté par-dessus bord et un homme qui s’est apparemment suicidé font partie des quatre membres d’équipage dont la mort serait sans lien apparent avec le

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coronavirus, sur des navires de croisière avec des travailleurs confinés à bord.

3 suicides en dix jours sur des bateaux de croisière confinés

Une Ukrainienne de 39 ans est morte dimanche en sautant du Regal Princess au large des Pays-Bas, a déclaré lundi Princess Cruises, une filiale de la société Carnival. Le navire était en train de rapatrier son équipage.

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Samedi, un homme est mort d’un suicide apparent sur le Carnival Breeze alors que celui-ci se dirigeait vers l’Europe depuis les Bahamas pour rapatrier son équipage.

« Sa mort n’est pas liée au COVID-19, mais par respect pour sa famille, nous ne fournirons pas de détails supplémentaires », a déclaré le porte-parole du Carnival, Roger Frizzell.

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Le 2 mai, un membre d’équipage est passé par-dessus bord du Jewel of the Seas. Un porte-parole de la Royal Caribbean a déclaré qu’elle aidait les autorités dans cette enquête.

Des membres d’équipage confinés depuis le début de la pandémie de coronavirus

Le 13 mars, tous les navires de croisière ont été soumis à des ordres de non navigation, car la pandémie se répandait partout dans le monde entier. Bien que les passagers aient débarqué, les membres d’équipage eux sont restés à bord.

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Au total, ce sont 104 bateaux de croisière qui sont actuellement au large des Etats-Unis, avec 72.000 membres d’équipage confinés.

Les membres d’équipage étant de plus en plus désespérés de rentrer chez eux, un groupe d’environ 14 travailleurs a entamé ce week-end une grève de la faim sur le Navigator of the Seas, un bateau de croisière de la Royal Caribbean qui est ancré à Miami.

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« En ce moment, nous avons le sentiment que nous sommes tous des otages« , a déclaré un membre de l’équipage au Miami Herald, sous couvert d’anonymat, par crainte de représailles de la part de la compagnie.

« Cette compagnie doit comprendre que nous ne sommes pas des boîtes de nourriture qui peuvent être déplacées ».

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