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Covid-19 : Un prêtre italien est décédé du coronavirus après avoir cédé son respirateur à un jeune patient


Un prêtre italien qui a donné un respirateur à un jeune patient atteint de coronavirus qu’il ne connaissait pas est mort de la maladie.

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Le geste émouvant d’un prêtre italien

Le père Giuseppe Berardelli, 72 ans, est mort à l’hôpital de Lovere, à Bergame – l’une des villes les plus touchées d’Italie. Au moins 50 prêtres auraient été tués par le coronavirus en Italie.

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L’Italie, le pays le plus touché au monde avec 6 077 décès à ce jour, a été bloquée pendant une longue période pour tenter d’arrêter la propagation des infections en provenance de la région nord de la Lombardie, la plus touchée.

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Le 9 mars, le Premier ministre italien Giuseppe Conte a imposé une quarantaine nationale après que le virus se soit répandu de façon spectaculaire en quelques semaines.

En Italie, plus de personnes sont mortes après avoir été testées positives au coronavirus que partout ailleurs dans le monde – malgré les mesures de confinement rigoureuses mises en place.

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Le prêtre italien meurt en martyr

Giuseppe Berardelli, le prêtre principal de la ville de Casnigo, est décédé la semaine dernière à l’hôpital de Lovere. Selon l’hôpital, il a refusé d’utiliser un respirateur que ses paroissiens lui avaient acheté – préférant le donner à un patient plus jeune.

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Les habitants de Casnigo auraient applaudi depuis leurs fenêtres et leurs balcons lorsque le cercueil a été emmené pour être enterré. Il n’y a pas eu de funérailles.

Mardi, le pape François a dirigé une prière pour les médecins et les prêtres décédés, « remerciant Dieu pour leur exemple héroïque au service des malades ».

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Dans une nécrologie sur Araberara, un site d’information italien, un travailleur de la santé a déclaré « C’était un prêtre qui écoutait tout le monde, il savait écouter, celui qui se tournait vers lui savait qu’il pouvait compter sur son aide. »

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Clara Poli, qui était maire de Fiorano depuis quelques années, a décrit le prêtre comme un « grand homme ». Elle l’a déclaré à la presse : « Je me souviens de lui sur sa vieille moto Guzzi, il aimait sa moto, et quand on le voyait passer, il était toujours joyeux et plein d’enthousiasme, il donnait la paix et la joie à nos communautés ».

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Le père James Martin, considère que par ce geste émouvant le père Berardelli, est devenu «un martyr de la charité».

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