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Dans le podcast « Ou peut-être une nuit », Charlotte Pudlowski explore le silence entourant l’inceste


La journaliste Charlotte Pudlowski explore dans sa nouvelle série de podcasts « Ou peut-être une nuit » ce silence qui entoure le tabou autour de l’

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inceste.

L’inceste en France discuté dans le podcast « Ou peut-être une nuit »

En moyenne, deux à trois enfants par classe sont victimes d’inceste en France. « Ces chiffes montrent que c’est structurel, que ce n’est pas du fait divers », a commenté la journaliste Charlotte Pudlowski. « C’est 7 à 10% des enfants qui sont victimes d’inceste. »

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Selon une étude Harris Interactive pour l’Association internationale des victimes d’inceste, il y aurait environ 4 millions de personnes qui auraient subi des agressions ou des viols par des personnes de leur famille avant leur majorité. À 98%, ces violences sont le fait d’hommes.

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« Quand une personne est victime d’inceste, d’abord elle est incitée à ne pas parler par son agresseur parce qu’il va la menacer, il va lui dire que c’est un secret, il va lui dire que c’est entre eux, que de toute façon, elle n’a rien dit donc elle est aussi coupable et donc elle vit dans la honte et donc ça, ça peut empêcher la victime de parler », développe Charlotte Pudlowski.

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La mère de Charlotte Pudlowski elle-même victime d’inceste

Pour Charlotte Pudlowski, tout a démarré lors d’un dîner au restaurant avec ses parents, au début des années 2010.point 168 | « Il y a huit ans, ma mère m’a dit qu’elle avait été victime d’inceste« , raconte la journaliste.point 274 |

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« Je ne comprenais pas que, même dans une famille comme ça, aussi propice à laisser émerger les récits, cette parole-là n’a pas pu se faire entendre.point 138 |  »point 142 | 1

Sur le silence entourant l’inceste, Charlotte Pudlowski a déclaré : « Parce qu’ils viennent de familles où le silence est si bien instauré dans cette cellule-là, qu’ils n’arrivent pas à voir, à poser des questions, qu’ils n’osent pas, qu’ils ont peur, qu’ils vivent aussi souvent sous la menace de ce patriarche qui commet ces violences-là », avant d’ajouter : « Il y a ce que j’ai appelé le 3ème cercle du silence qu’est vraiment l’ensemble de la société tout autour qui refuse d’en parler publiquement, d’ouvrir des débats publics là-dessus.point 703 |

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 »point 4 | 1

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