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Décédée à cause d’un tampon hygiénique à 17 ans : qu’est-ce que le Syndrome du Choc Toxique ?

Crédit photo : Le Parisien


Maëlle, 17 ans, est décédée à cause d’un tampon hygiénique.

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Elle a contracté cette infection potentiellement mortelle : le Syndrome du Choc Toxique (SCT).

 

 

À 17 ans, elle est décédée à cause du Syndrome du Choc Toxique

 

« Notre Maëlle, 17 ans et grande sportive, pleine de vie et de projets, vient de nous quitter en moins de 48 heures dû à ce

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vonjour.point 8 | fr/une-mere-a-raconte-comment-un-tampon-a-tue-sa-fille-de-19-ans/">choc toxique de ses tampons

, témoigne sa mère sur les réseaux sociaux.point 137 | Elle avait été vue 5h après les premiers symptômes par un médecin de garde.point 204 |

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C’est inacceptable.point 20 | Maëlle connaissait le danger et était doublement vigilante.point 74 | Ça ne l’a pas épargnée… Et non, ça n’arrive pas qu’aux autres.point 137 | Alors, svp chères filles, chères dames, réfléchissez à vos protections et surtout partagez un maximum.point 230 |

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Informez, pour que le décès de Maëlle puisse en empêcher d’autres »point 65 | 1

Maëlle avait 17 ans et elle était en parfaite santé. Cette jeune femme belge est décédée jeudi 9 janvier des suites du Syndrome du Choc Toxique (SCT).

Les médecins, d’abord persuadés que la jeune femme a simplement une gastro-entérite, ont mis trop de temps à diagnostiquer le Syndrome du Choc Toxique.

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Cette infection potentiellement mortelle « survient chez des patientes plutôt jeunes en bonne santé qui utilisent des protections vaginales interne (tampons et coupes menstruelles) », expliquent les infectiologues des Hospices Civils de Lyon. La faute à une souche de bactérie Staphylocoque doré qui produit une toxine (TSST-1) agressive.

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Beaucoup d’entre nous sommes porteurs de Staphylocoques dorés à un moment de notre vie, sur la peau, dans le nez ou le vagin. Mais à part si notre immunité est en berne ou si les bactéries prolifèrent à outrance, notre système immunitaire nous protège de leurs méfaits en fabriquant des anticorps qui neutralisent ces toxines.

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Les tampons et les cups amplifient considérablement ce risque : en retenant le sang à l’intérieur du vagin pendant plusieurs heures, ils fournissent un excellent milieu de culture aux bactéries qui se multiplient alors à foison, puis les toxines traversent la paroi vaginale et se diffusent dans tout le corps par la circulation sanguine.

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Les symptômes du choc toxique ressemble à s’y méprendre à une grippe ou une gastro-entérite. Forte fièvre, douleurs musculaires, maux de tête, nausée, diarrhée… Parfois rougeur cutanée.

En cas de doute, retirez vite votre protection hygiénique intravaginale et consultez en urgence !

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Tampons hygiéniques, attention !

Afin de réduire ces risques, il est impératif de changer son tampon ou de vider sa coupe menstruelle tous les 4 à 6 heures. La nuit, portez une serviette hygiénique et non un tampon ! Lavez-vous les mains avant insertion et au retrait du tampon. Enfin, si vous avez déjà été victime d’un SCT, les tampons et cups sont à bannir !

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Afin de mieux comprendre la recrudescence de ce syndrome, des chercheurs lyonnais ont menés une enquête. Ils ont collecté des tampons usagés afin d’étudier leur taux de contamination.

Résultats : les tampons ne favoriseraient pas la prolifération de la bactérie responsable du choc toxique.point 261 |

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Ils auraient même un « effet neutre » sur le Staphylocoque doré.point 63 | En revanche, les coupes menstruelles ne semblent pas si « saines » que ça… Ces dernières favoriseraient la croissance du staphylocoque et la production de la toxine TSST-1 à cause de leur diamètre plus important, qui entraîne une arrivée d’air, et donc d’oxygène, plus importante.point 332 | 1

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En Argentine, une étude a révélé que 85 % des tampons recèlent de glyphosate, un composant du désherbant Roundup. Or ce dernier est considéré par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ) comme un « cancérogène probable ».

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En effet, les agriculteurs déversent un grand nombre de désherbants et produits chimiques dans leur champ. Les fibres de coton présentes dans les tampons en sont donc imprégnées. « L’exposition à cette substance, même à faible dose, peut perturber l’équilibre hormonal« , explique le Pr Gilles-Éric Séralini de l’université de Caen, spécialiste des effets des pesticides sur la santé.

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Le Pr Séralini ajoute :  « Les adjuvants que contiennent les herbicides à base de glyphosate sont encore plus toxiques car il s’agit de détergents qui facilitent l’absorption par les muqueuses« . Des expériences en laboratoire ont d’ailleurs montré que le glyphosate induit des tumeurs du sein à long terme, des maladies du foie et des reins …

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Mais le glyphosate n’est pas le seul produit chimique présent dans les tampons… On y a découvert la présence de près de 30 produits chimiques !

 

En bref, mieux vaut opter pour des serviettes hygiéniques bio. En effet, celles-ci renferment peu de coton, donc peu de produits chimiques…

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