Cela fait deux mois que la jeune maman est portée disparue…
Delphine Jubillar: selon l’avocat de ses proches, les enquêteurs ont un suspect depuis le départ
Le 16 décembre dernier, Delphine Jubillar disparaissait à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn, sans laisser de traces et d’indices à sa famille et ses proches.
Deux mois plus tard, malgré une enquête méticuleuse, des battues, des perquisitions et des interrogatoires, la jeune maman et infirmière de 33 ans est toujours introuvable. Ce lundi 15 février, l’avocat des cousines et proches de l’infirmière, Me Philippe Pressecq, a fait le point sur l’enquête lors d’une interview par ‘Midi Libre’.
Ce dernier a déclaré: « les enquêteurs ont depuis le départ pratiquement, des personnes suspectées ou un suspect. Ils tissent patiemment leur toile et attendent d’avoir recueilli assez d’éléments pour placer la personne en garde à vue et la mettre en examen.
Le crime parfait n’existe pas. Officiellement on ne sait pas s’il y a des suspects, officieusement, je suis sûr qu’il y en a. Ça me paraît impossible qu’ils n’aient rien trouvé. Au bout de deux mois j’ai le sentiment qu’on est encore dans l’enquête pure et dure.
Les enquêteurs sont manifestement à la tâche, ils seraient dix mobilisés en permanence sur l’affaire. Je préfère penser qu’ils ont des pistes car si au bout de deux mois ils n’en ont pas, ça serait compliqué« .
Le téléphone de Delphine Jubillar pourrait être un élément déterminant !
En effet, depuis la disparition de la mère de famille, son téléphone a été activé le 13 janvier dernier en envoyant un message vide via Facebook dans un groupe dans lequel elle était présente. Celui-ci a rapidement été supprimé mais des internautes avaient tout de même eu le temps de prendre une capture d’écran et de l’envoyer aux enquêteurs.
Des internautes lui ont envoyé des messages mais il n’y a pas eu de réponses. Selon Me Philippe Pressecq, cela peut s’expliquer par quatre hypothèses: « Soit ce sont les enquêteurs, soit c’est un bug, soit c’est un tiers, soit c’est Delphine« .
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