Un père au cœur brisé a partagé les derniers mots de sa petite fille avant qu’elle ne meure d’une septicémie quelques mois seulement après le décès de sa mère, décédée d’un cancer.
Il a raconté la mort tragique de Marcie, 2 ans, « elle m’a regardé et m’a dit « ok papa » avant que la petite ne s’éteigne ».
Marcie était traitée pour une pneumonie lorsqu’elle a subi un arrêt cardiaque en décembre 2017.
Son père, James Tadman, a dit: « Comme vous pouvez tous le comprendre, ma famille et moi avons vécu l’enfer et aucun mot ne peut décrire comment nous nous sentons. »
« Nous avons perdu une très belle petite fille bienveillante dont le sourire illuminerait n’importe quelle pièce et ferait fondre n’importe quel cœur. »
« Nous avons fait confiance au Royal United Hospital, en supposant que notre petite fille recevrait les meilleurs soins possibles, mais ce n’était malheureusement pas le cas. »
L’enquête interne de l’hôpital a permis d’identifier un certain nombre de défaillances qui ont été décrites par un expert comme étant de nature » systémique ».
« Nous ne pouvons qu’espérer que des leçons ont été tirées et que chaque enfant qui recevra un traitement à l’hôpital à l’avenir sera mieux protégé. »
« Le seul réconfort que je peux tirer de l’impossible situation à laquelle je me trouve confronté est que Marcie a retrouvé sa maman, ma femme, qui a malheureusement perdu son combat contre le cancer en juillet 2017. »
Trois jours avant la mort de la petite Marcie, elle avait été vue par un médecin généraliste qui avait diagnostiqué une infection virale.
La veille de son décès, son père l’a amenée en urgence à l’hôpital, car elle avait de la fièvre, toussait et vomissait. Cependant, l’outil de dépistage de la septicémie n’était pas terminé.
Un médecin a vu Marcie mais ne l’a pas revue pendant 11 heures. Le lendemain, elle était sur le point d’être transférée à l’unité de soins intensifs lorsqu’elle a fait un arrêt cardiaque.
« J’ai expliqué à Marcie que tout allait bien et qu’ils allaient aller dans une autre pièce », a dit James.
« Elle m’a regardé et m’a dit: ‘Ok, papa’. Marcie a pris une grande respiration et m’a regardé droit dans les yeux. »
« Je lui caressais la main en lui disant qu’elle allait s’en sortir, elle semblait s’éteindre quand elle expirait. »
Le légiste Maria Voisin a énuméré de nombreux manquements de l’hôpital et a fait état d’une conclusion selon laquelle l’enfant de deux ans est mort de causes naturelles attribuables à la négligence.
Elle a dit: « J’estime que la mise en commun de ces échecs fondamentaux a conduit à l’impossibilité flagrante de fournir ou d’exécuter tout traitement médical efficace. »
« J’estime que l’échec flagrant a causé la mort de Marcie ou y a contribué de manière significative. »
Dr Bernie Marden, directeur médical: « Nous sommes profondément désolés pour les lacunes dans les soins de Marcie. »
« Nous n’avons pas su saisir la gravité de sa maladie et, ce faisant, nous avons laissé tomber Marcie et sa famille. Cela n’aurait jamais dû arriver. »
« Nous devons à la famille de Marcie de montrer que nous avons appris de leur perte dévastatrice et nous faisons tout notre possible pour que de telles tragédies ne se reproduisent plus. »
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