Les images montrent la terrifiante réalité de la consommation excessive de cocaïne.
Ces analyses du cerveau montrent comment la cocaïne peut «ronger» le cerveau, pouvant laisser des personnes handicapées et, dans le pire des cas les tuer.
Les médecins ont prévenu que l’utilisation d’une drogue de classe A avait des effets secondaires rares mais grave.
Ils ont soigné un homme de 45 ans qui a été emmené précipitamment par ses parents à l’hôpital de Malte. Le patient était confus avant que les médecins réalisent qu’il souffrait de « leucoencéphalopathie toxique » provoquée par la cocaïne.
La Docteure Ylenia Abdilla, qui a soigné l’homme de 45 ans, a déclaré: « C’est une maladie rare qui peut causer un handicap important. »
À propos du cas rapporté, le médecin a ajouté: « Cette étude de cas vise à sensibiliser davantage à cette maladie. »
« Le pronostic est généralement mauvais et peut être rapidement fatal, mais quelques cas rares récupèrent complètement, comme on le voit dans certains rapports. »
Le Dr Abdilla et ses collègues ont traité l’homme trois jours après la dernière prise de cocaïne. Ils ont affirmé que ses pupilles étaient dilatées et « réagissaient vivement à la lumière » et qu’il « n’était pas coopératif, incapable d’accomplir de tâches simples et qu’il ne suivait pas les ordres ».
Les examens IRM ont révélé des dommages à la substance blanche du cerveau. « Cela peut se présenter de différentes manières », a déclaré le Dr Abdilla.
« Ceux-ci incluent un niveau de conscience altéré, une confusion mentale, une altération du langage, une vision altérée, de la fièvre ou de la spasticité. »
« Le pronostic est médiocre, la maladie progresse rapidement et conduit souvent à la mort. Rarement, il a été rapporté que cela entraîne une récupération complète, comme dans notre cas. »
Les médecins l’ont soigné et il a été transféré dans un centre de rééducation. Après quatre mois, il marchait déjà seul et montrait des signes d’amélioration.
Au Royaume-Uni, la consommation de cocaïne a doublé au cours des cinq dernières années. Un million de Britanniques ont admis avoir consommé de la drogue en 2018. L’une des principales préoccupations est que davantage de jeunes prennent de la cocaïne, 20% des jeunes de 16 à 24 ans ayant déjà essayé la drogue au cours des douze derniers mois.
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