Les employeurs en Australie sont fatigués de l’utilisation extrême des téléphones portables sur le lieu de travail et disent qu’il n’y a « aucune excuse » pour les utiliser au bureau.
De plus, certains propriétaires d’entreprise commencent à prendre des mesures.
Cela fait suite à la décision d’interdire les téléphones portables dans les écoles d’ici 2020, car les enseignants et les directeurs en ont assez et veulent attirer l’attention des élèves dans la classe.
Nathan Schokker, propriétaire d’entreprise et président de la Jeune Chambre de commerce de Brisbane, a déclaré qu’au cours des 12 derniers mois, un plus grand nombre d’entreprises ont adopté des politiques officielles contre l’utilisation du téléphone au travail.
« Je dirais que 50 pour cent d’entre eux prennent des mesures, qu’il s’agisse de parler à leur équipe ou d’élaborer une politique et d’essayer d’être à l’avant-garde », a-t-il déclaré au Courier Mail.
« La plupart des gens essaient d’adopter une approche douce et d’en parler avec leurs équipes et de dire réduisons l’utilisation du téléphone, puis cela devient de plus en plus grave et des notes de service sont diffusées partout dans l’entreprise disant nous allons commencer à surveiller cela, puis ils n’ont pas d’autre choix que de créer une politique officielle et il n’y a aucune excuse. »
M. Schokker a dit que cette question concernait surtout la jeune génération, mais qu’elle s’est maintenant répandue aussi chez les adultes.
« Les gens ne réalisent pas combien de temps ils peuvent passer sur leur téléphone, sur les médias sociaux ou en jouant à un jeu ou en envoyant des SMS aux gens », dit-il.
M. Schokker a mis en œuvre l’interdiction de téléphones portables à Talio, son entreprise de services immobiliers et d’entretien.
« Les téléphones mobiles devraient être interdits sur le lieu de travail en raison des environnements de travail à haut risque tels que les usines, les supermarchés et les entreprises de restauration rapide s’en tenant traditionnellement à une politique de non utilisation du téléphone. »
Au Royaume-Uni, il y a eu des employeurs qui prenaient physiquement leurs appareils à leurs employés pendant les heures de travail.
Gerard O’Shaughnessy, qui dirige une entreprise dans le West Yorkshire, a récemment publié une annonce d’emploi qui précisait qu’il avait besoin de quelqu’un « non dépendant de son téléphone ».
« Nous avons eu des filles qui se sont complètement effondrées lorsqu’elles sont arrivées au travail et qu’on leur a dit qu’elles devaient mettre leur téléphone dans une boîte. »
« D’autres ont dit que c’était presque une violation de leurs droits humains, de leur droit d’être connectés à leur téléphone, c’est presque comme une anxiété de séparation. »
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