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En Italie, Cibo recouvre les tags racistes par de la nourriture


Le combat de Pier Paolo Spinazzè, ou Cibo, a commencé en 2008 lorsque perd l’un de ses amis, tué par un militant raciste.

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Pour faire face à cette montée de haine il décide alors d’agir  à sa manière pour punir ces dérives xénophobes.

Pour autant, il ne lui faut ni gros muscles ou armes de pointe, seulement des bombes. Oui, ses bombes de peinture pour combattre le fascisme.

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A lui seul il n’est pas assez puissant pour s’attaquer aux aux dirigeants, alors il s’est fixé de faire disparaître tous les signes racistes. Et, c’est à Vérone qu’il a décidé de protester en recouvrant des croix gammées et autres symboles du racisme, avec des motifs de plats italiens .

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Il a recours à la nourriture italienne en ce qu’elle symbolise l’unité, la réunification. En effet, certains plats comme la salade caprese représente la diversité de cette union. Dans la salade caprese vous retrouvez des ingrédients venus de tous pays comme « Le basilic qui nous vient d’Inde, l’huile d’olive de Syrie, la mozzarella est italienne et la tomate est originaire de Colombie ».

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Cibo n’est point seul pour mener cette belle bataille, il repère ses futurs recouvrements grâce à l’intervention des internautes qui les lui signalent.

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