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Gabin mort de faim à 22 mois : Les parents condamnés à 17 ans de prison


Gabin, un bébé de 22 mois, est décédé en 2013 de dénutrition, déshydratation et manque de soin.

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Le vendredi 15 novembre, la cour d’Assises de la Creuse a finalement condamné les parents à 17 ans de réclusion criminelle.

 

 

 

Gabin mort de faim à 22 mois

 

 

Le 7 juin 2013, Gabin est décédé des suites d’une sévère dénutrition et de manque de soins. “Oubli, calvaire, souffrance”, voici les mots utilisés par l’accusation pour décrire ce qu’a vécu le petit Gabin.

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Au moment de sa mort, Gabin pesait à peine 6 kilos, soit le poids qu’il faisait quand il avait 3 mois; il avait 22 mois lors de son décès… Selon les résultats de l’autopsie révélés par l’avocat général, l’enfant est mort des suites d’une cachexie, « c’est-à-dire qu’il n’avait que la peau sur les os sans masse graisseuse ».

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Ses deux parents, Edouard Ruaud, 40 ans, et Céline Vialette, 34 ans, le laissaient également dans une saleté extrême. Dans leur défense, ils ont expliqué qu’ils traversaient à l’époque des difficultés aussi bien financières que de couple.

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Les parents condamnés à 17 ans de prison

 

Leur domicile était dans un état de saleté extrême, avec des aliments périmés. Selon la défense, les parents auraient pu ne pas remarqué que l’état de santé de leur enfant se détériorait…

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Mais avec un premier enfant âgé de 6 ans au moment des faits, ils n’étaient pas des parents débutants et dépassés. Ils ont reconnu savoir qu’une privation de nourriture, d’eau et de soin causeraient la mort de leur fils.

 

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Les deux parents ont été jugés coupables de “privation de soins ou d’aliments suivie de mort d’un mineur de 15 ans”. La cour d’Assises de la Creuse les a condamné à 17 ans de réclusion criminelle.

 

L’affaire n’est pas terminée, le médecin de famille est également entendu par la justice pour « non assistance à personne en péril ». Il avait vu Gabin un mois et demie avec son décès mais selon lui, il n’a “jamais constaté un quelconque signe de danger et de péril sur cet enfant” et reconnaît une « erreur d’appréciation ». Il sera jugé au tribunal correctionnel de Guéret en 2020.

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