Les scientifiques suggèrent que l’implantation d’une puce électronique dans le cerveau permettrait de prévenir efficacement les crises d’épilepsie en libérant un agent chimique naturel qui bloque les cellules responsables du déclenchement de la « tempête électrique ».
Il semblerait que l’appareil puisse détecter les signaux électriques dans le cerveau dès le début et les arrêter en libérant un produit chimique naturel.
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Ces suggestions suivent les tests effectués par des chercheurs de l’Université de Cambridge sur des souris ayant des convulsions. Si les mêmes résultats peuvent être obtenus lors d’essais sur l’homme, les scientifiques pourraient proposer une solution fiable pour traiter les crises d’épilepsie.
Comme le suggèrent les chercheurs, la puce électronique devra être développée et testée chez l’homme. Cela pourrait être fait dans les prochaines années, donnant de l’espoir à des millions de personnes dans le monde.
Sur environ 65 millions de personnes souffrant de crises d’épilepsie, près de 30% d’entre elles ne sont pas en mesure de contrôler les crises car les médicaments anti-épileptiques n’ont aucun effet sur eux.
Christopher Proctor de l’Université de Cambridge, responsable de l’étude de la division de génie électrique, a déclaré :
« La journée la plus excitante de ma recherche jusqu’ici a été celle où un concept que j’avais dessiné sur du papier est passé à un vrai dispositif que je pouvais tenir dans ma main et qui a empêché une crise pour la troisième fois.
« Je dis la troisième fois parce que je suis toujours sceptique, alors j’étais hésitant à croire nos premiers résultats jusqu’à ce que nous le répétions plusieurs fois. »
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Alors que les scientifiques rivalisent depuis longtemps pour trouver une solution à l’épilepsie, les recherches du Dr Proctor possède les découvertes les plus importantes à ce jour.
La nouvelle puce qu’ils ont développée implémentera une pompe à ions utilisant une décharge électrique pour libérer le produit chimique GABA lors de la détection de la « tempête électrique ». Arrêter une crise nécessiterait moins de 1% du produit chimique présent dans la puce, ce qui signifie qu’elle pourrait durer un certain temps avant de devoir être remplacée.
Le professeur George Malliaras, qui a participé au développement de la puce, a déclaré :
« Ces films organiques minces ne causent que des dommages minimes au cerveau et leurs propriétés électriques conviennent parfaitement à ce type d’applications. »
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De même, le dispositif pourrait également être utilisé pour contrer les tremblements chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson en introduisant de la dopamine dans leur cerveau. Comme les auteurs de la recherche l’ont souligné, il faudra probablement plusieurs années avant que l’appareil soit prêt pour une utilisation courante chez les humains.
Selon le professeur Ley Sander, directeur médical de la Société de l’épilepsie, arrêter les crises est le « Saint Graal » de la gestion de l’épilepsie.
« Ce qui est intéressant dans cette recherche, c’est que l’implant livre un médicament directement à la source de la crise, minimisant la quantité de médicament requise, réduisant le temps d’absorption et potentiellement le risque d’effets secondaires.
Je marcherais toujours avec prudence, cependant. Bien que les chercheurs disent que le médicament est un neurotransmetteur interne au corps, l’épilepsie est une maladie diverse et ses nombreux types de crises restent d’une résistance à toute épreuve à la recherche universelle ».
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