Trois femmes se sont vu refuser d’un vol en classe affaires après avoir acheté leurs billets à 2 600 euros et ont été mesurées par le personnel de la compagnie aérienne devant tout le monde.
Les hôtesses ont fini par déclarer qu’elles étaient trop grosses pour embarquer…
L’incident est survenu à une mère et à ses deux filles qui volaient de Bangkok, en Thaïlande, à Auckland, en Nouvelle-Zélande, après une opération de perte de poids.
Comme l’explique Huhana Iripa, 59 ans, elle et ses filles, Tere Ashby et Renell Iripa, étaient sur le point d’embarquer à bord d’un avion de la « Thai Airways » lorsque les agents de bord les ont confrontés à leur poids.
Selon la famille, le personnel leur a dit qu’elles étaient «trop grosse» pour voler en classe affaires et les a «humiliés» devant les autres passagers.
« Nous sommes allés à l’enregistrement en classe affaires et un membre du personnel de la réception nous a regardés et nous a dit ‘désolé, vous ne pouvez pas embarquer’.point 417 |
Un autre membre du personnel s’est alors manifesté et a commencé à dire «non, vous êtes trop grosses, vous êtes trop grosses », a déclaré Iripa dans une interview avec NZ Herald.point 162 | 1
Pour aggraver les choses, le personnel aurait utilisé un mètre pour mesurer leur tour de taille et pour confirmer qu’elles étaient bien trop grosses pour embarquer en classe affaires.
« Je ne me suis jamais senti victime de discrimination à cause de ma taille, donc cette expérience m’a complètement choqué », a ajouté Iripa, avant d’expliquer qu’elles ont été transférés en classe économique à la place.
Après l’incident, le trio a rencontré des représentants de « Thai Airways » qui leur ont offert une compensation de euros pour les problèmes occasionnés.
Les femmes se sont également vu offrir un remboursement complet par Flight Center, une agence avec laquelle elles réservaient les billets.
En 2018, Thai Airways a annoncé qu’elle interdisait aux personnes ayant une certaine taille de voler sur leur nouveau jet, le Dreamliner 787-900, en raison de l’impossibilité de prolonger les ceintures de sécurité.
Cependant, comme l’a ajouté Iripa, elle n’avait jamais été informée de la règle et n’avait jamais eu de problème d’embarquement ou de vol en raison de sa taille.
Suite à l’incident, le porte-parole de Thai Airways a déclaré au NZ Herald que les femmes n’avaient pas pu embarquer en première classe parce que le personnel ne voulait pas «compromettre» leur sécurité.
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