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Il n’est « pas viable » sont les premiers mots que mon médecin a dit à mes parents à ma naissance et me voici 35 ans plus tard


«Voulez-vous le laisser partir?»

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Ce sont les premiers mots qui ont été dit à mes parents au moment de ma naissance. Le médecin qui a procédé à mon accouchement a dit à mes parents que je n’étais «pas viable» à ma naissance parce que je suis né sans bras.

Mes parents ont beaucoup pleuré à ce sujet. Mais 35 ans plus tard, je suis là. Études terminées, fini l’université avec un diplôme de maîtrise, marié à la fille de mes rêves et père de 2 enfants parfaits.

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Je partage mon histoire avec le monde dans des lieux tels que des écoles, des collèges, des séminaires, des églises et tous les endroits possibles où les gens souhaitent m’appeler et m’écouter.

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Ce sont mes parents qui ne m’ont pas abandonné. Ils avaient l’option de me laisser partir mais ils ont décidé de ne pas le faire. Les mots n’ont pas vraiment eu un impact majeur sur ma vie, mais j’ai entendu les mêmes mots il y a quelques jours à la radio.

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Le gouverneur de Virginie, Ralph Northam, a prononcé ces mots à la radio au cours d’une interview. Il a décrit l’avortement du troisième trimestre au cours duquel il a déclaré que l’enfant qui sera considéré comme « non viable » sera mis au monde et sera maintenu à l’aise.

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Ensuite, il revient à la famille et à la mère de décider si elles veulent garder le bébé ou si elles veulent le laisser partir.

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La pensée m’a secoué et m’a envoyé directement à la pensée que pourquoi ces bébés n’ont pas leur mot à dire dans leur propre choix de vie? Je suis heureux que mes parents ne m’aient jamais abandonné et qu’ils aient décidé de m’avoir même après que les médecins leur aient suggéré de ne pas le faire.

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Depuis le temps que je parle de mon histoire et du parcours que j’ai accompli, j’ai rencontré tant de parents qui ont des enfants handicapés dans le monde et ils m’ont tous dit que leurs enfants avaient juste ajouter plus de valeur à leur vie.

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Plutôt que de les considérer comme une anomalie congénitale, nous devrions les considérer comme des personnes prêtes à vivre malgré toutes les difficultés.

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Je suis heureux que mes parents ne m’aient pas abandonné et peu importe la difficulté de mon parcours, je suis ici aujourd’hui avec toute la fierté et le bonheur dans ma vie.

– Daniel Ritchie.

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