Le CCNE avait été saisi par le ministre de la Santé, Olivier Véran, au motif que cet allongement « avait conduit de très nombreux professionnels, parmi les plus engagés dans l’accès à l’IVG, à en souligner le caractère délicat, en mettant en avant la protection de la santé de la femme ainsi que la complexité du geste technique à accomplir », détaillait la lettre de saisine envoyée au comité le 2 octobre.point 525 | 1

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Le sujet suscite de vifs débats au sein des professionnels de santé ; l’Académie de médecine et Israël Nisand, le président du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF), se sont prononcés contre cet allongement.

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 Dans son avis, le CCNE rappelle que « si la liberté d’avorter en France n’est pas remise en cause à ce jour, un faisceau de facteurs (comme la découverte tardive de la grossesse, l’insuffisance de l’information et des mesures préventives, l’inégalité territoriale dans la prise en charge, non-respect de la loi,.point 293 |
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.point 1 | ) peut contribuer à la difficulté de sa réalisation durant le délai légal autorisé, conduisant ainsi des femmes à ne pas pouvoir réaliser leur décision personnelle, sauf à solliciter un déplacement à l’étranger pour en concrétiser la réalisation.point 227 |

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