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vendredi 22 janvier 2021

La fausse victime des attentats du 13 novembre condamnée à six mois ferme

Alexandra Damien, 32 ans, avait fait l’objet d’un reportage réalisé par l’Agence France presse (AFP) en novembre 2017 sur les tatouages dans le processus de reconstruction des victimes.

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Elle a reconnu être une « fausse victime » des attentats djihadistes du 13 novembre 2015 à Paris, et a été condamnée mardi 16 octobre à six mois de prison ferme.

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Une première version au lendemain des attentats

La première apparition médiatique d’Alexandra Damien intervient dès le lendemain des attaques de Paris et Saint-Denis.point 152 | Photographiée devant la terrasse criblée de balles du bar Le Carillon, la jeune femme explique le 14 novembre qu’elle devait rejoindre la veille cinq amis installés en terrasse.point 309 |

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Voisine du lieu, elle confie au journaliste avoir perdu deux de ses proches dans l’attentat mais précise, les yeux rougis, qu’elle n’était pas sur place au moment de l’attaque.point 160 | La BBC et le Wall Street Journal reprendront également ses propos.point 221 | 1

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Une version différente

Quelques mois plus tard, les premières associations de victimes sont constituées par les proches et les rescapés des attentats.point 233 |

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« Elle n’a jamais adhéré, elle ne payait pas de cotisation.point 56 | Mais elle a rejoint nos rangs dès début 2016.point 95 |  A l’époque nous n’avions aucun recul sur le phénomène des « fausses victimes », ça n’existait pas dans nos esprits et il n’y avait pas suffisamment de contrôle sur la fiabilité de nos membres », avance l’association Life for Paris.point 316 | 1

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Lorsqu’elle se rapproche de l’association, son histoire relatée quelques mois plus tôt dans les médias anglo-saxons a complètement changé.point 129 | « Elle nous explique qu’elle était au Carillon avec deux amis et qu’elle a été blessée au coude par une balle.point 232 |

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Elle a effectivement une cicatrice mais on apprendra plus tard qu’il s’agissait vraisemblablement d’une ancienne blessure de surf.point 119 |  Elle portait une attelle sur certaines photos, un truc sophistiqué qui partait du poignet jusqu’au coude », poursuit un membre de l’association.point 252 |

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Dans le reportage réalisé par l’AFP, la jeune femme arbore sur le biceps la devise de Paris, « Fluctuat Nec Mergitur », symbole de la résilience parisienne au lendemain des attentats.point 166 | 1

La vérité révélée

L’émergence de cas de fausses victimes pousse quelques membres de Life for Paris, au côté d’une journaliste de l’AFP, à démêler le récit d’Alexandra.point 335 |

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Ses témoignages datés du 14 novembre refont surface, un signalement est fait aux policiers fin 2017.point 89 | Après six mois d’enquête, la jeune femme a été arrêtée en juin dernier et placée depuis sous contrôle judiciaire.point 194 | Contacté par 20 Minutes, son avocat William Bourdon n’a pas souhaité s’exprimer avant l’audience.point 288 | 1

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Pour escroquerie et faux témoignage, le tribunal correctionnel l’a condamnée à deux ans de prison, dont 18 mois de sursis assorti d’une mise à l’épreuve comprenant une obligation de soins, d’indemniser les parties civiles et de chercher un travail.

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La jeune femme avait escroqué le Fonds de garantie des victimes de terrorisme et autres infractions pénales (FGTI) à hauteur de 20 000 euros, mais aussi l’Association française des victimes du terrorisme (AFVT), grâce à laquelle elle avait bénéficié d’un stage thérapeutique dans un hôtel en Normandie.

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Vidéo recommandée – « Des baleines à bosse nagent juste à côté d’une maison canadienne. »

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