Si la teinte peut offrir de superbes paysages, ses effets sur la neige sont alarmants.
En effet, une étude germano-britannique publiée le 22 juin 2016 dans la revue scientifique Nature Communications tire la sonnette d’alarme sur l’effet dévastateur que pourrait avoir cette algue sur les glaciers.
La coupable, c’est elle : la chlamydomonas nivalis, une algue psychrophile (qui apprécie le froid) qui a la particularité de contenir des pigments rouges, ce qui donne une teinte rosée à la neige dans laquelle elle pousse.
Alors que les températures moyennes mondiales montent, accentuant la fonte glaciaire, l’algue rouge est de plus en plus présente. Cela représente un problème, car la teinte rouge a pour effet de diminuer la capacité du glacier de refléter les rayons du Soleil.
Plus le glacier est foncé, plus faible est sa réflexivité, plus il absorbe de lumière du Soleil au lieu de la refléter. Et le rythme de ce phénomène va en s’accélérant : au fur et à mesure que le Soleil réchauffe le glacier, il devient de plus en plus foncé.
Le pire reste à craindre selon les géobiologistes auteurs de l’étude : la prolifération de ces algues aurait un effet auto-renforçant, car celles-ci se reproduisent plus rapidement dans une eau liquide que dans une eau gelée, s’alarme The Weather Channel. Elles devraient donc se multiplier de manière exponentielle. Une nouvelle dont les ours polairesL se seraient bien passés.
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