L’histoire a été écrite.
Des équipes du Chili, de Colombie, des Etats-Unis, du Canada, d’Argentine, du Brésil, du Paraguay, du Pérou, de Bolivie et du Maroc (invité extra-continental) se sont réunies pour disputer la toute première « Copa America ».
Le tournoi vise à lutter contre la discrimination et les préjugés sociaux, car des joueurs comme Lionel Messi ont déjà renforcé la réputation de la compétition.
Le capitaine argentin Facundo Rojas affirme qu’ils sont le groupe le plus discriminé au monde, mais qu’ils sont capables de bien jouer au football :
« Nous appartenons au groupe le plus discriminé au monde. Nous avons réussi à changer cela, à montrer ce dont nous sommes capables : jouer au football, travailler et étudier ».
Un autre joueur argentin, Diego Serpentini, affirme que Messi a déjà entendu de bonnes choses :
« J’ai pu rencontrer Leo Messi et il m’a dit qu’il avait entendu de bonnes choses sur le tournoi. S’il en a entendu parler, c’est que le tournoi suscite beaucoup d’intérêt. »
Les matches se jouaient sur des terrains de futsal, par équipes de sept joueurs. Autre différence notable par rapport au football traditionnel: les buts mesuraient 1,70m de haut sur 2,0m de large (contre 7,32m sur 2,44m pour le football traditionnel).
Un membre de l’équipe brésilienne, Oromar Miranda, a déclaré que c’est un rêve devenu réalité de jouer à Buenos Aires :
« Pendant des années, nous n’avons même jamais rêvé que nous jouerions un jour un match de football officiel, donc c’est très important pour nous. »
Le Paraguay a remporté, dimanche à Buenos Aires, la première Copa America pour personnes de petite taille. En finale, l’équipe paraguayenne a battu l’Argentine 3-0. Le Brésil a pris la troisième place, grâce à sa victoire 10-1 dans la petite finale face à une sélection de joueurs américains et canadiens.
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