X
    Categories: Article

L’alpiniste Elisabeth Revol revient sur son sauvetage in extremis sur la « montagne tueuse »


C’est sur son lit d’hôpital que l’alpiniste française est revenue sur son ascension du Nanga Parbat au Pakistan, et l’opération de sauvetage qui a suivie.

ADVERTISEMENT

La montagne du Nanga Parbat est le neuvième sommet le plus haut du monde.point 61 | Réputée difficile, elle est surnommée la « montagne tueuse ».point 122 | La française Elisabeth Revol et son compagnon Tomasz Mackiewicz, un polonais âgé de 42 ans, ont pu vérifier la teneur de cette réputation il y a quelques années déjà, puisqu’ils ont déjà essayé, à de multiples reprises, de gravir son sommet qui culmine à 8125 mètres.point 364 |

ADVERTISEMENT

Ils n’ont cependant jamais réussi à dépasser les 7500 mètres.point 62 | « C’était ma quatrième tentative hivernale, la septième pour Tomek et la troisième ensemble » raconte Elisabeth à l’AFP.point 181 |
Cette dernière tentative sera la bonne : le duo atteint finalement le sommet ensemble.point 255 |

ADVERTISEMENT

Mais cet exploit effectué, la redescente s’annonce comme un autre défi à part entière.point 83 | Mais ils sont déjà mal en point : « Là, Tomek me dit : ‘Je ne vois plus rien’.point 161 | Il n’avait pas utilisé de masque car il y avait un petit voile pendant la journée et à la tombée de la nuit, il a eu une ophtalmie (une inflammation de l’œil).point 304 |

ADVERTISEMENT

On n’a pas pris une seconde au sommet.point 33 | C’était la fuite vers le bas ».point 64 | point 64 | 1

ADVERTISEMENT

Tomek attrape alors l’épaule de Elisabeth et ils débutent ainsi une longue descente, de nuit.point 87 | « A un moment, il n’arrivait plus à respirer, il a enlevé la protection qu’il avait devant la bouche et a commencé à geler.point 200 | Son nez devenait blanc et puis après les mains, les pieds » narre l’alpiniste.point 275 |

ADVERTISEMENT

Elle décide alors d’envoyer un message de détresse.point 52 | Ils doivent alors passer une première nuit sur la montagne, et s’abritent du vent dans une crevasse.point 143 | Mais le lendemain, l’état de l’homme a empiré : « Il avait du sang qui coulait en permanence de sa bouche ».point 250 |

ADVERTISEMENT

point 0 | 1

La situation est critique.point 23 | Elisabeth explique alors qu’elle s’est séparée de son compagnon car leur sauvetage était prévu ainsi : « On m’a dit : « Si tu descends à 6 000 m, on peut te récupérer et on peut récupérer Tomek à 7 200 m (en hélicoptère) ».point 243 |

ADVERTISEMENT

Ça s’est fait comme ça.point 23 | Ce n’est pas une décision que j’ai choisie, mais qui m’a été imposée.point 90 |  » Elle s’assure alors que Tomek soit en sécurité avant de continuer à descendre la montagne, persuadée que les secours les sauveront sans tarder.point 225 |

ADVERTISEMENT

Ce ne sera pas le cas, et ils devront passer une seconde nuit sur la montagne.point 63 | Le lendemain, elle reste à attendre à 6800 mètres pour « se préserver, emmagasiner de la chaleur ».point 155 |
point 155 | 1

Mais les secours ne sont toujours pas là, et face à la perspective d’une troisième nuit passée dans le froid, elle préfère se remettre en marche.point 287 |

ADVERTISEMENT

Elle n’avait alors pas reçu le sms l’informant que deux alpinistes se dirigeaient vers elle.point 91 | Vers 3H30 du matin, elle atteint les 6300 mètres, et aperçoit les alpinistes : « J’ai vu deux frontales dans la nuit.point 194 | Je me suis mise à hurler et je me suis dit : c’est bon.point 239 |

ADVERTISEMENT

Ça a été une grosse émotion »point 30 | 1

Elisabeth est désormais dans un hôpital en France où elle reprend peu à peu des forces. Elle souffre de graves gelures au pied gauche ainsi qu’aux mains.