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L’année 2020 sera-t-elle la plus chaude jamais enregistrée?

Image de https://www.sillonbelge.be/


L’année 2020 bat déjà des records de températures un peu partout dans le monde et il se pourrait qu’elle devienne l’année la plus chaude jamais enregistrée.

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Selon les scientifiques, la température moyenne mondiale a grimpé de plus d’un degré depuis janvier et ce ne serait que le début. D’ici 2070, plusieurs pays ne seraient plus habitables en raison des fortes chaleurs.

 

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Des records de températures en 2020

 

Depuis le début de l’année, les météorologues ont déjà observé des records de températures ce qui est particulièrement inquiétant pour l’avenir.point 189 | Selon le Centre National américain pour l’Environnement et l’Information, 2020 pourrait être l’année la plus chaude depuis le début des observations en 1880.point 340 |

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Les scientifiques tirent la sonnette d’alarme concernant le réchauffement climatique qui s’accélère de plus en plus.point 116 | 1

Au début de l’année, un record de température a été observé en Antarctique avec une température supérieure à 20 °C. En Europe de l’Est et en Asie, les températures étaient en moyenne de 3°C au dessus des normales de saisons au premier trimestre 2020.

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Ces valeurs extrêmes sont particulièrement inquiétantes. Selon les chercheurs de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA), l’année 2020 sera très probablement (à 99%) dans le top 5 des années les plus chaudes jamais enregistrées. Les scientifiques estiment même qu’il y a 75% de chance que cette année soit la plus chaude que le monde ait connu.

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Le réchauffement climatique se poursuit malgré le Covid-19

 

De nombreux scientifiques s’attendaient à ce que l’épidémie de coronavirus ait un impact plus significatif sur le réchauffement climatique.

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En effet, l’arrêt successif des activités au niveau mondial depuis novembre dernier a montré une importante baisse de la pollution. En Inde par exemple, les habitants du pays pouvaient de nouveau voir l’Himalaya. En Chine aussi, suite à l’arrêt de l’économie, on pouvait observer un ciel bleu dans les grandes mégalopoles habituellement très polluées.

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Cependant, l’impact de la baisse drastique des émissions de gaz à effet de serre dans les territoires habituellement très pollués ne se fera sentir que dans les prochaines années ou décennies.

Certains scientifiques ne sont pas totalement d’avis avec les estimations du NOAA et ne pensent pas que les records de l’année 2016 seront battus. Mais la majorité s’accorde sur le fait que l’on devrait voir un réchauffement climatique de +1,5°C d’ici 2024.

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