Le Japon connait une pénurie de main-d’oeuvre du au vieillissement de sa population, poussant le gouvernement à prendre des mesures.
Pourtant, le Japon, habituellement plutôt fermé à l’immigration et réputé peu accueillant pour les travailleurs étrangers, a décidé d’assouplir les conditions d’obtention des visas pour travailler sur son sol.
Pour se faire une idée, il y a a en moyenne 151 offres pour 100 demandes,. Mais le pays connaît actuellement le revers de la médaille du plein-emploi : la pyramide des âges prenant peu à peu la forme d’un losange, ce sont désormais les employeurs qui sont à la recherche d’employés.
Pour autant, le Japon ne va ouvrir ses frontières aussi facilement. Il y aura des critères très encadrés. Deux visas devraient etre créés, tout deux ayant comme condition sine qua none la maîtrise du japonais afin de « ne pas rencontrer de handicap dans la vie quotidienne ». Autrement dit : de solides bases seront nécessaires.
La distinction entre les deux visas se fera en fonction du niveau de qualification des candidats.point 82 | Le premier statut permettra aux travailleurs ayant un niveau de qualification inférieur à celui habituellement requis de travailler sur le territoire japonais pendant cinq ans.point 236 |
Le second statut, sera réservé aux travailleurs au niveau de qualification plus élevé, à la bonne maîtrise du japonais et leur permettra de séjourner plus longtemps au Japon et de venir s’installer accompagnés de leur famille.point 201 |
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Nous ne savons pas encore le nombre de visas délivrés mais la mise en œuvre pourrait intervenir dès avril 2019.
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