Le Parlement écossais a voté en faveur d’une loi qui rend l’accès gratuit aux protections périodiques, pour toutes les femmes.
Les femmes profiteront d’un accès gratuit aux protections périodiques
Ainsi, le gouvernement écossais devra permettre un accès gratuit à des tampons ou des serviettes hygiéniques.
Les écoles, lycées, universités, devront mettre à disposition une gamme de protections périodiques dans les toilettes. Le gouvernement pourra également obliger des organismes publics à fournir gratuitement ces produits de première nécessité.
La campagne en faveur de cette loi aura duré quatre ans, avec à sa tête la députée du Scottish Labour, Monica Lennon. Elle avait d’ailleurs déclaré que « les règles ne s’arrêtent pas aux pandémies et le travail pour améliorer l’accès aux tampons, serviettes hygiéniques et réutilisables essentiels n’a jamais été aussi important. »
La Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, s’est félicitée de ce vote sur Twitter. Cette proposition de loi avait été soutenue pendant longtemps par une coalition de syndicats, d’organisations féministes et d’associations caritatives.
Proud to vote for this groundbreaking legislation, making Scotland the first country in the world to provide free period products for all who need them. An important policy for women and girls. Well done to @MonicaLennon7 @ClydesdAileen and all who worked to make it happen https://t.co/4lckZ4ZYIY
ADVERTISEMENT — Nicola Sturgeon (@NicolaSturgeon) November 24, 2020
Un vrai progrès pour le droit des femmes
La loi avait fait l’objet de quelques craintes en raison de son coût : 9,7 millions de livres (soit environ 11 millions d’euros) par an, pour fournir les stocks de protections hygiéniques.
Il s’agit d’une réelle avancée pour le droit des femmes et l’égalité des sexes en Écosse.
Elle intervient après la suppression de la « taxe tampon » au Royaume-Uni, qui interviendra en 2021.
En France, la gratuité des protections est pour le moment une expérimentation dans des établissements scolaires, et auprès des femmes en situation de précarité.
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