Une nouvelle étude révèle que les personnes dont l’appendice été retiré risquent trois fois plus de développer la maladie de Parkinson plus tard.
L’étude portant sur plus de 62 millions de patients a révélé que ceux qui avaient subi cette opération présentaient un risque trois fois plus élevé de développer cette maladie.
Plus de 10 millions de personnes dans le monde développent la maladie de Parkinson, un trouble du système nerveux progressif sans traitement curatif. Cela peut commencer par un tremblement dans une seule main et provoquer un ralentissement des mouvements ou des raideurs.
Le lien nouvellement découvert entre la maladie de Parkinson et l’appendicite peut donner une indication sur l’endroit, le pourquoi et le moment où la maladie de Parkinson commence à se signaler.
Environ 300 000 Américains subissent une intervention chirurgicale pour faire enlever cette petite partie d’intestin chaque année. Selon l’étude du Case Western Reserve University et du University Hospitals Cleveland Medical Center, près de 2 800 d’entre eux pourraient développer la maladie de Parkinson.
Les chercheurs ont analysé les données de plus de 62 millions de patients et ont découvert que 488 190 avaient leurs appendices enlevés. 4 470 de ceux-ci ont été diagnostiqués avec la maladie de Parkinson.
Bien que près de 1% ne soit pas un taux élevé, il représente plus que 0,29% des 62 millions de personnes qui avaient encore leurs appendices mais qui avaient développé un trouble du système nerveux.
Les scientifiques ne savent pas tout à fait ce que l’appendice a à voir avec la maladie, mais la nouvelle étude suggère que ce n’est pas une bonne idée car ils observent une certaine protéine.
Dr. Mohammed Sheriff a déclaré: « Les recherches récentes sur la cause de la maladie de Parkinson se sont concentrées sur l’alpha synucléine, une protéine présente dans le tractus gastro-intestinal au début de l’apparition de la maladie de Parkinson. »
« C’est pourquoi les scientifiques du monde entier se sont penchés sur le tractus gastro-intestinal, y compris l’appendice, à la recherche de preuves sur le développement de la maladie de Parkinson. »
Des amas d’alpha synucléine appelés corps de Lewy ne peuvent être observés qu’après le décès d’un patient par autopsie dans le cerveau.
En 2003, une équipe de scientifiques a suggéré que la maladie de Parkinson ne commence pas dans le cerveau, mais dans l’intestin, après avoir découvert des amas de protéines similaires dans le tube digestif des patients décédés.
Des recherches récentes ont suggéré que l’appendice pourrait avoir un objectif: aider à lutter contre l’infection.
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