Le projet de loi relatif à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire, porté par la secrétaire d’Etat à la Transition écologique Brune Poirson a été adopté à l’unanimité par les députés le 18 décembre dernier.
Une contribution financière des industriels pour le recyclage
La construction, le tabac et le bâtiment font à présent partie des filières REP (à responsabilité élargie du producteur) et seront désormais tenus de contribuer de façon pécuniaire au recyclage et à la gestion des déchets qu’ils auront générés.
C’est l’article 8 du projet de loi anti-gaspillage qui prévoit cette mesure « pollueur-payeur ».un contexte plus global visant à dépolluer notre planète.
Cette mesure s’inscrit dansD’ici 2022, d’autre secteurs seront concernés, et notamment les secteurs des articles de sport et de loisirs, du bricolage, du jardinage ainsi que le secteur du jouet.
Dés 2024, le secteur des lingettes pré-imbibées pour usages corporels et domestiques viendra s’ajouter à la liste des filières REP.
Une mesure pour réduire les déchets produits chaque année en France
L’intérêt de la mise en place de filières dites REP est de cibler les secteurs industriels français les plus polluants.
Selon les chiffres publiés par le ministère de la Transition écologique, le secteur des BTP est responsable pour 227 millions de tonnes de déchets par an.
Mais le secteur du bâtiment n’est pas le seul, les industriels du tabac vont devoir eux aussi mettre la main à la poche.Il est à noter qu’un mégot de cigarette peut polluer 500 litres d’eau et que près de 30 milliards de mégots se retrouvent dans la nature chaque année, en France.
A ce titre, la secrétaire d’État Brune Poirson a déclaré que « Les industriels du tabac sont d’accord.
En tout cas, ils ont compris qu’ils n’avaient pas le choix ».À lire aussi : Cette superbe initiative peut réellement nous sauver de la pollution par le plastique.