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L’Iran condamne la « Zombie Angelina Jolie » à 10 ans de prison pour ses photos


Elle affirmait avoir subi 50 opérations de chirurgie esthétique pour ressembler une version zombifiée d’Angelina Jolie.

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Condamnée à 10 ans de prison pour des photos retouchées

Une femme iranienne qui a choqué Internet en essayant de ressembler à l’actrice Angelina Jolie a été condamnée à 10 ans de prison, selon ses avocats en Iran.

Sahar Tabar, de son vrai nom Fatemeh Khishvand, a été condamnée la semaine dernière pour corruption de la jeunesse et manque de respect envers la République islamique, selon un reportage en persan du Guardian et de la BBC News. Elle passera les dix prochaines années en prison, selon le journaliste et militant iranien Masih Alinejad.

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« Sa blague l’a conduite en prison« , a tweeté Alinejad vendredi. Elle a également demandé à Angelina Jolie d’intervenir en faveur de Sahar Tabar.

Sahar Tabar a connu la gloire virale en 2017 avec des photos qui la dépeignaient comme une version zombifiée d’Angelina Jolie. On pensait au départ que ces images étaient le résultat d’une chirurgie plastique extrême, mais elle a expliqué plus tard qu’elle avait produit cet effet grâce à un maquillage et à un logiciel de retouche photo.

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Ces photos ont fait de Sahar Tabar une star à l’étranger et une cible dans son pays, où elle a finalement été arrêtée fin 2019 en vertu des lois iraniennes strictes sur la décence publique.

Sa page Instagram a été supprimée en 2019.

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L’Iran a interdit plusieurs grands réseaux de médias sociaux dans le pays, dont Facebook et Twitter.

La jeune fille espère obtenir une grâce après avoir été condamnée

Sahar Tabar a avoué ses crimes présumés à la télévision d’État iranienne en octobre dernier, puis a plaidé pour sa libération au printemps, lorsqu’elle a affirmé être atteinte du coronavirus.

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Divers rapports suggèrent qu’elle est âgée de 19 à 23 ans. La star de l’Instagram, Sahar Tabar, dit qu’elle espère toujours obtenir une grâce après avoir été condamnée pour corruption de la jeunesse. 

Ses expressions de remords ont suscité beaucoup de sympathie. Le rapport décrit Tabar comme « une victime avec une personnalité et un état mental anormaux » qui a cherché la « vulgarité » sur les médias sociaux.

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Les dossiers médicaux ont également suggéré qu’elle souffrait d’une maladie mentale, avec des antécédents de visites dans des hôpitaux psychiatriques, ce qui rend la peine de 10 ans encore moins explicable. Ses avocats avaient demandé qu’elle soit libérée sous caution, et ont souligné son âge au moment où elle a commis les infractions présumées.

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