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Lyon : des étudiants vétérinaires viennent en aide aux animaux des sans-abri

Image de duchy / Shutterstock


Des étudiants vétérinaires lyonnais viennent en aide aux animaux des personnes sans-abri.

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C’est Ana Alkan qui a eu l’idée d’organiser ces maraudes avec des étudiants de l’école Veta gro sup de Lyon. L’étudiante de 25 ans est la coprésidente de l’association Dispensaire Vétérinaire Etudiant de Lyon.

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Ils sont prêts de 115 étudiants bénévoles à consacrer leur temps pour aider les animaux des personnes sans-abri dans les centres d’hébergement, lors des permanences, et dans les rues.

Image de les chiens et leurs humains

 

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Des étudiants vétérinaires font des maraudes pour aider les animaux

 

Ces étudiants vétérinaires se rendent deux fois par semaine dans les rues de Lyon pour aider les animaux des sans-abri. À chaque sortie, ils auscultent en moyenne 25 chiens mais d’un point de vue légal, ils n’ont le droit de donner que des conseils.

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« Dans la rue, notre action est malheureusement très limitée. Nous distribuons des croquettes, des friandises, des laisses, mais nous n’avons pas le droit de soigner », a déclaré Ana Alkan à France Inter.

En plus de ces maraudes, la jeune femme s’est adressée au ministère de l’Agriculture afin d’obtenir l’autorisation de prodiguer des soins ambulants dans une camionnette.

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Image de les chiens et leurs humains

 

Certains sans-abri font passer leur animal en premier

 

Ana Alkan a expliqué à France Inter qu’elle effectuait sa thèse sur les personnes sans-abri et leurs animaux. Depuis deux ans, l’étudiante vétérinaire « a pu mesurer les liens très forts qu’entretiennent les maîtres avec leurs bêtes », a rapporté nos confrères.

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Ana a également confié que certaines personnes sans-abri privilégiaient de nourrir leur animal avant de « s’alimenter elles-mêmes ». La jeune femme de 25 ans a raconté qu’elle avait rencontré une femme qui vivait dans la rue avec son chien après avoir perdu toute sa famille.

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La femme était renfermée et ne parlait quasiment pas mais avait accepté de se rendre dans un foyer d’hébergement pour faire soigner son chien malade. Après cela, les services sociaux lui avait trouvé une place dans une structure d’hébergement mais son animal n’était pas accepté, alors elle a refusé.

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