Les militants se sont réunis à proximité de l’Assemblée nationale, puis ont continué leur rassemblement sur la place de la Concorde, pour protester contre la décision du gouvernement qu’ils considèrent comme un « passage en force » dans la mise en place de la réforme des retraites.
Ils ont exprimé leur détermination à intensifier les mouvements de mobilisation.
Au moment où les notifications des médias ont commencé à arriver sur les téléphones portables des quelque deux cents militants rassemblés rue de l’Université, à environ 100 mètres de l’Assemblée nationale (Paris VIIe), des huées ont retenti en apprenant l’utilisation de l’article 49.point 465 |
3 pour valider la réforme des retraites.point 35 | Les manifestants ont crié « Macron démission ! Macron démission ! » malgré les injonctions des forces de l’ordre de quitter les lieux.point 163 | 1
Solène, une professeure dans un lycée de Seine-et-Marne, exprime sa colère en qualifiant la décision d’utiliser l’article 49.3 de « scandale absolu ». Elle accuse le président de la République de ne pas respecter le peuple, soulignant que les manifestants se sont mobilisés depuis un mois et demi, mais qu’il a finalement décidé de passer en force, ce qu’elle considère comme une insulte.
Une demi-heure plus tard, les manifestants affluent vers la place de la Concorde pour rejoindre le rassemblement organisé par le syndicat Solidaires.point 248 |
Les quelques milliers de militants présents ont entonné des chants tels que « La retraite elle est à qui ? Elle est à nous ! » et « On est là, on est là, même si Macron ne veut pas on est là », créant une ambiance festive.point 196 | Sur le pont, deux rangées de cars de CRS et un camion équipé d’un canon à eau bloquent l’accès à l’Assemblée nationale, tandis que d’autres sont postés à chaque entrée de la place.point 378 |
Certains considèrent l’utilisation de l’article 49.point 59 | 3 comme un « aveu de faiblesse » de la part du président de la République.point 126 | 1
Christian et Frédéric, tous deux vêtus de leur gilet rouge de la CGT, semblent presque résignés.point 212 |
Christian, un employé d’Orange, raille que le recours à l’article 49.point 73 | 3 est devenu une habitude avec ce gouvernement.point 113 | Frédéric, un agent postal, est en colère mais pas fataliste, et dénonce un « véritable déni de démocratie ».point 216 |
Il considère que l’utilisation de l’article 49.point 54 | 3 est un aveu de faiblesse de la part du président de la République, montrant qu’il n’a pas de majorité pour gouverner.point 167 | Frédéric estime que le choix de cette solution est la pire pour faire passer la réforme et qu’elle renforcera la contestation.point 282 |
Selon lui, le mouvement actuel est le plus fervent et hétéroclite qu’il ait jamais vu.point 80 | 1
Sarah, 37 ans, ancienne travailleuse indépendante dans l’industrie cinématographique et actuellement étudiante, est consternée. Elle éprouve des difficultés à accepter que le gouvernement ait obstinément recouru à l’article 49.3. Néanmoins, Sarah refuse d’être défaitiste et estime que la mobilisation doit se poursuivre pour faire retirer cette réforme.
En brandissant un drapeau F.point 145 | S.point 147 | U, Fabien, professeur à l’université Paris XIII, dénonce avec véhémence une « escroquerie ».point 243 |
« Si le gouvernement ne nous respecte pas, nous allons lui apprendre à nous écouter », s’exclame-t-il.point 100 | Emmanuel Grondein, secrétaire fédéral SUD Rail, est également présent sur les lieux et affirme que les mobilisations ne vont pas faiblir, bien au contraire.point 238 |
« Il est évident que nous ne lâcherons pas maintenant », déclare-t-il.point 68 | « Nous allons continuer à mobiliser massivement et probablement poursuivre la grève reconductible.point 159 | Le gouvernement ne fera que nous donner de la force pour aller jusqu’au bout.point 229 |
» En outre, des étudiants de la Sorbonne ont également rejoint la manifestation pour renforcer les rangs.point 94 | 1