Une jeune réfugiée syrienne a été filmée en train d’écrire et d’étudier alors qu’elle était assise sur un tas d’ordures dans les rues de la Turquie.
Halime Cuma vit avec sa famille dans des conditions désespérées à Arnavutkoy, dans la partie européenne d’Istanbul, depuis qu’ils ont fui la Syrie déchirée par la guerre, il y a un an.
Cependant, l’adolescente de 11 ans est déterminée à poursuivre ses études malgré les conditions de vie déplorables de sa famille, qui ne peut se permettre que de scolariser le plus jeune frère de Halime.
Mais tout a changé dès qu’une vidéo d’Halime étudiant dans une décharge publique a été mise en ligne.
Dans la séquence déchirante, la malheureuse est en train d’étudier et d’écrire dans un cahier de notes alors qu’elle est assise au-dessus d’un sac poubelle entouré de plusieurs poubelles.
A cause de la saleté ambiante et du bruit causé par le passage de motos et de voitures, la jeune fille semble avoir du mal à se concentrer sur son travail.
La vidéo est devenue virale dès qu’elle a été partagée en ligne, suscitant une réaction violente de la part de la communauté en ligne et locale, obligeant les autorités turques à intervenir.
Regardez la séquence déchirante montrant Halime alors qu’elle étudie assise sur des déchets dans la vidéo ci-dessous.
Depuis lors, ils ont organisé l’éducation de Halime dans une école turque.
Le 26 septembre, son père, Abdulrezzak Cuma, a déclaré aux médias locaux : « je voulais que mes enfants aillent à l’école et je suis très contrarié par le fait que la plupart d’entre eux ne le peuvent pas.
Halime a rejoint sa nouvelle école aujourd’hui et j’en suis très heureux. Elle pourra désormais progresser dans la vie. J’espère que tous les enfants auront accès à l’éducation publique. »
La jeune réfugiée a déclaré qu’elle était très « excitée » d’aller à l’école car elle aurait désormais « accès à beaucoup de livres ».
Selon des responsables turcs, les frais scolaires de Halime seront pris en charge par la municipalité et sa famille n’aura plus à s’inquiéter de ces dépenses.
La famille de Halime a sans aucun doute eu la possibilité de scolariser son aîné, mais cette famille frappée par la tragédie n’est pas la seule à être touchée par leur sort.
La Turquie accueille plus de 3,5 millions de réfugiés syriens, dont la majorité vit dans des conditions similaires à celles de la famille de Halime.
Bien que les municipalités leur apportent leur soutien à bien des égards, leurs efforts n’ont toujours pas porté leurs fruits sur la majorité des familles.
Murat Erdoğan, Jessica Brandt et Kemal Kirişci : « les municipalités ont été particulièrement novatrices dans leurs efforts pour accueillir les réfugiés en organisant des cours de langue gratuits, en mettant en place des programmes de soutien social, et en permettant une certaine flexibilité. »
Malgré ces efforts, les réfugiés syriens sont confrontés à divers défis dans leur vie quotidienne, le plus important étant l’hostilité de la population locale à leur égard.
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