La mort par pendaison d’un adolescent de 14 ans a laissé un père éploré aujourd’hui en quête de réponses face au Momo challenge, un insidieux phénomène qu’il pense responsable.
René Gattino a vécu le cauchemar de tous parents.point 43 | Un lundi soir, il trouve son fils Kendal, 14 ans, pendu à l’aide de sa ceinture de taekwondo dans sa chambre à Rannée en Ille-et-Vilaine.point 161 | À l’horreur se mêle l’incompréhension totale tant le geste de Kendal ne lui ressemble pas : « Il passait beaucoup de temps sur son téléphone mais comme la plupart des ados » confie son père au Journal de Vitré.point 358 |
« Il était d’un naturel réservé.point 35 | Son comportement n’a pas changé ces dernières semaines.point 87 | »point 91 | 1
Kendal était un adolescent d’un naturel calme qui poursuivait des études de cuisinier dans un restaurant de La Guerche et à la Faculté des métiers de Ker Lann à Bruz.
Son père, persuadé que son fils ne s’est pas suicidé par désespoir, est aujourd’hui en quête de réponses.point 206 |
Son premier réflexe, fouiller le téléphone de Kendal, offert à Noël 2017 : « Nous avons découvert des choses incroyables dans l’historique des recherches.point 142 | Des questions sur le Momo challenge, sur la manière de se suicider et même des recherches sur le terroriste Mohammed Merah.point 247 |
Il a créé une boîte mail sous le nom de Flavien Moreau, un Français radicalisé.point 70 | Incompréhensible.point 88 | »point 92 | 1
Le Momo challenge est un phénomène qui touche les adolescents et qui circule sur l’application de messagerie What’s App. Le but : relever des défis de plus en plus dangereux lancés par un inconnu sous le nom de « Momo ». Si la victime ne s’exécute pas, on la menace de dévoiler des informations personnelles. C’est une forme de cyber-harcèlement et René Gattino est persuadé que son fils en a été la dernière victime.
« On sait que Kendal a été victime d’Internet. Maintenant, je veux savoir qui se cache derrière ces jeux morbides comme le Momo challenge. Je ne lâcherai rien. »
M. Gattino a notamment porté plainte contre YouTube, What’s App, le site rencontre-ados.net et l’État pour mise en danger de la vie d’autrui et non assistance à personne en danger. Son but? Faire du bruit pour que les parents prennent connaissance de ce danger qui guettent leurs enfants :
« Internet est partout, même dans nos petites campagnes. Les ados ont accès à tous types de contenus. Il y a même des tutos qui expliquent comment contourner le contrôle parental. En cinq minutes, j’ai réussi à créer un compte sur le site rencontres-ados.net. Il y a des forums qui évoquent le suicide, le sexe… Qui se cache derrière les profils ? Je doute que ce soit toujours des ados. »
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