L’enquête montre déjà que la victime a été tuée par le chien de son compagnon…
Mort d’Elisa Pilarski: un élément accable encore un peu plus le chien Curtis
Hier, nous vous informions que suite aux tests ADN effectués sur les chiens présents dans la forêt et sur Curtis, ce dernier était désigné responsable de la mort d’Elisa Pilarki, décédée dans une forêt de l’Aisne alors qu’elle était enceinte.point 408 |
Dans un premier temps, la meute de chiens appartenant à un équipage de chasse à courre qui se trouvait non loin du lieu du drame avait été désignée comme coupable, mais l’enquête a de plus en plus d’élément contre Curtis.point 204 | 1
En effet, en plus des tests ADN, les morsures retrouvées sur le corps de la jeune femme de 29 ans qui se promenait le samedi 16 novembre 2019 en bordure de la forêt de Retz, dans les environs de Saint-Pierre-Aigle, correspondent également au chien Curtis. Selon le procureur de Soissons, Eric Boussuge: « Les expertises se rejoignent et tendent à démontrer l’implication exclusive du chien Curtis dans les morsures ayant entraîné la mort de Mme Pilarski« .
Aujourd’hui un autre élément enfonce un peu plus le chien du compagnon d’Elisa Pilarski…
Curtis n’avait rien à faire en France !
Selon de nouveaux éléments, cet american pitbull terrier a été acquis par le compagnon d’Elisa Pilarski dans un élevage aux Pays-Bas et introduit illégalement en France.
Toujours selon le parquet de Soissons: « il apparaît également que le chien Curtis a fait l’objet d’un dressage au mordant, forme d’apprentissage interdite en France. Ce mode de dressage est de nature à abolir toute capacité de contrôle ou de discernement et conduit à un comportement sans discrimination concernant l’objet ou la personne mordue« .
L’enquête est toujours en cours, mais en attendant, le chien Curtis est dans le viseur de la justice…
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