Tristan Duval, le maire sortant de Cabourg est
candidat à propre réélection alors que des faits remontant à août 2018 lui ont valu une condamnation pour violences sur conjoint.
Une condamnation pour violences conjugales
Tristan Duval, élu maire de Cabourg en 2014 et Solène Mauget, directrice d’un service de France Télévisions, sont mariés depuis 2016 et ont un enfant ensemble. La relation des deux époux s’est très rapidement dégradée. Aux alentours de 22h30 le 7 août 2018 , une violente dispute éclate à leur domicile et se poursuit dans le jardin.
La photo de son visage tuméfié est publiée sur les réseaux sociaux.
Le soir-même, elle se rend au commissariat et dépose plainte.Tristan Duval va également porter plainte le lendemain matin.
Il assure n’avoir jamais donné de coups à sa femme et qu’elle serait, en réalité, tombée contre un grillage et un poteau.Par ailleurs, il l’accuse d’avoir été violente, lui infligeant une morsure au poignet et déchirant son pull.
Solène Mauget se retrouve en incapacité totale de travail (ITT) de 14 jours. Le couple est depuis engagé dans une procédure de divorce.
Son épouse condamnée pour violences conjugales
Le procès en appel, pour violences conjugales, de Tristan Duval aura lieu en avril. En même temps que celui de son ex-épouse, également condamnée pour violences.
Tristan Duval avait assigné Solène Duval en justice selon la procédure de citation directe.
Lors de l’audience le 21 octobre 2019, il a fait état de contusions et notamment d’une morsure au poignet.
« Morsure de défense » avait expliqué son ex femme. Le ministère public avait suivi cette argumentation en demandant la relaxe.Mais le tribunal correctionnel en a jugé autrement.
Considérant qu’elle s’est, elle aussi, rendue coupable de violences conjugales. Il la condamne à 1. 500 euros d’amende dont 1. 000 euros avec sursis, et la condamne à payer 2.000 euros pour les frais de justice.
Tristan Duval a, lui, été condamné à trois mois de prison avec sursis , le 21 novembre 2018 pour violences sur conjoint. Tous deux ont fait appel.
Le tribunal a donc renvoyé l’examen des faits au mois d’avril, après les élections municipales de mars 2020.