Nicolas Dupont-Aignan a un plan B pour endiguer l’épidémie de coronavirus.
Celui-ci ne prend en compte ni un confinement, ni une campagne de vaccination. Le député de l’Essonne considère d’ailleurs que l’on a trop peu d’informations sur ces nouveaux vaccins.
Nicolas Dupont-Aignan ne se fera pas vacciner contre le Covid-19
Le président de Debout la France a un plan très clair pour sortir de la crise sanitaire qui ne fait appel ni au confinement, ni aux vaccins. Alors qu’Emmanuel Macron a indiqué qu’une campagne de vaccination pourrait être lancée fin décembre, Nicolas Dupont-Aignan a assuré qu’il n’irait pas se faire vacciner « en l’état actuel ».
« Je ne suis pas un cobaye.
Le vaccin ARN et le vaccin adénovirus, sont des vaccins qui n’ont jamais été expérimenté sur l’homme. Nous n’avons aucun recul, nous n’avons aucune notice scientifique sérieuse.Pour rétablir la confiance entre le pouvoir et les Français et la science et les Français, il faut qu’on ait une transparence totale et pas qu’on nous dise ‘Il y a un vaccin faites-vous vacciner!' », a-t-il expliqué ce mercredi sur RMC.
Bien qu’il indique ne pas être anti-vaccin, il déplore surtout la « pression psychologique scandaleuse » que l’on met sur les Français au sujet de la vaccination contre le Covid-19.
Nicolas Dupont-Aignan présente son plan contre le Covid-19
« On est entre le confinement et le vaccin et entre les deux il y a toute une palette de mesures que j’ai proposé maintes fois », a déclaré Nicolas Dupont-Aignan sur le plateau de RMC.
Le député de l’Essonne a détailler son plan pour lutter contre l’épidémie qui comprend notamment : des tests négatifs obligatoires pour rentrer sur le territoire, des campagnes de tests massifs sur la population, l’envoi de masque FFP2 aux pensionnaires et au personnel des Ehpad, des dispenses de travail pour les personnes à risque et leur conjoint, et une liberté de prescription des médecins.« Le dilemme confinement-vaccin nous empêche de prendre des mesures qui ont été prises en Allemagne avec quatre fois moins de morts ou en Asie avec des mesures intermédiaires.
Ces mesures permettraient d’apprendre avec ce virus, de le combattre sans tuer le pays ou en étant vacciné aléatoirement.Le premier confinement était inévitable parce qu’on n’avait ni masque, ni tests et qu’on a été pris de court.
Le second confinement aurait pu être évité si l’on avait pris les mesures que j’avais recommandé », a indiqué Nicolas Dupont-Aignan à la journaliste.« Je veux à tout prix éviter un troisième reconfinement qui serait la mort absolue du pays. Et j’estime que ce qui a été fait à l’étranger en Allemagne ou en Pologne pourrait être un bon enseignement », a-t-il ajouté. L’ancien allier de Marine Le Pen déplore que le gouvernement ait été « hermétique » à ses suggestions pour gérer la crise sanitaire.
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