Que faire pour éradiquer la violence en France ?
Nîmes: l’insécurité et les violences à l’arme de guerre inquiètent les autorités et les habitants
Depuis plusieurs mois, les habitants de quartiers populaires de Nîmes sont confrontés à une escalade des règlements de compte à l’arme de guerre souvent lié au trafic de drogue tandis que les autorités peinent à lutter efficacement contre ce problème.
Dans cette ville du sud de la France qui compte 150.000 habitants, la liste des morts s’allonge toujours plus. Selon le procureur de la République, Eric Maurel: « au début, les fusillades n’ont pas fait de victime, puis des blessés de plus en plus graves, et on avait tous le sentiment qu’à un moment ou un autre, on aurait des morts« .
Un exemple, dans le quartier du « Chemin Bas d’Avignon », se trouve une voie avec des garages décrépis que les locaux appellent « les garages du Portal« . C’est un important point de vente de stupéfiant du quartier où les voitures s’engagent à longueur de journée pour acheter de la drogue et où les prix sont peints sur les murs.
Depuis plusieurs semaines, ce lieu est devenu l’objet d’une guerre de territoire entre bandes rivales qui règlent leurs compte à l’arme de guerre. Une habitante avait d’ailleurs filmé des hommes qui tirent à la kalachnikov en pleine rue, un dimanche matin….
Cependant, à quelques mètres de ce lieu se trouvent deux écoles élémentaires et en décembre dernier, les dealers n’ont pas hésité à se réfugier dans la cour de l’école maternelle où l’alerte intrusion a dû être déclenchée.
Les gens ont peur des dealers et de la violence !
Les enseignants, les parents et les habitants des quartiers ont peur car depuis un an, plusieurs règlements de compte mortels ont eu lieu. Pour une résidente du quartier qui a passé la majorité de sa vie dans cette zone de la ville, elle a vu l’escalade de cette violence éclater: « Aujourd’hui on ne respecte plus rien.
On n’envoie plus notre enfant chercher du pain. On a peur, peur de la balle perdue« .
De son côté, le maire Jean-Paul Fournier se sent un peu démuni. Il a tout de même surélever les grilles de l’école maternelle et a promis que les fameux « garages du Portal » seraient détruits, mais le gouvernement ne fait toujours rien pour aider sa commune: « J’ai attiré l’attention du ministre de l’Intérieur, qui n’a pas bougé ».
Les Nîmois attendent impatiemment que la situation se calme et qu’elle ne devienne pas incontrôlable !
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