Saviez-vous que Barack Obama avait été expulsé de Disneyland pour avoir fumé avec ses amis?
Obama a raconté cette anecdote lors d’un discours à l’occasion d’un rassemblement politique à Anaheim, en Californie.
La foule a applaudi le récit d’un Obama tout en sourire tandis qu’il agitait son doigt au public en précisant : «Non, non, des cigarettes, messieurs dames.»
«C’est une histoire vraie, j’ai été mis à la porte du Royaume Enchanté!», a-t-il dit en riant.
Anaheim, dans le comté d’Orange, est un bastion républicain et Obama s’adressait à ses partisans tout en concentrant son discours sur la peur face à l’espoir et sur le slogan Take It Back (« Reprenez-le ») à l’orée des élections de mi-mandat qui augure une chance pour les démocrates de reprendre le contrôle de la Californie.
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«Aujourd’hui, ce que je veux vraiment faire, c’est mettre en lumière le groupe extraordinaire de candidats qui ont décidé de se démarquer et de faire ressortir le meilleur de notre pays», a déclaré l’ancien président, avant de s’attarder plus tard sur chaque candidat : Josh Harder, TJ Cox, Katie Hill, Gil Cisneros, Katie Porter, Harley Rouda et Mike Levin.
Il a ajouté: «C’est un gouvernement pour et par le peuple» et a parlé du cycle de colère qui déferle sur Washington.»
«La seule façon d’inverser ce cycle de haine et de division est lorsque chacun de nous, les citoyens, intervient et dit que nous allons prendre la responsabilité de faire les choses différemment.»
«Nous allons nous battre pour les choses en lesquelles nous croyons. Nous allons nous battre pour l’idée que chaque enfant en Amérique devrait recevoir une éducation décente. Nous allons nous battre pour l’idée que quiconque travaillant dur obtiendra le salaire de base. Nous allons travailler dur à l’idée que les femmes devraient être rémunérées de la même manière que les hommes pour le même travail. »
Le discours d’Obama a été plus positif cette fois-ci et s’est concentré à rassembler les démocrates tout en appelant à la fois les républicains et les indépendants à se souvenir des valeurs des anciens présidents tels qu’Abraham Lincoln. Il a ajouté que l’administration actuelle «n’est pas ce qu’ils croient.»
«Si nous n’agissons pas, les choses vont empirer. Dans deux mois, nous avons une chance de rétablir un peu de santé dans notre politique.»
«La plus grande menace pour notre démocratie, j’ai dit hier: ce n’est pas un individu; ce n’est pas un milliardaire – c’est de l’apathie, de l’indifférence. Nous ne faisons pas ce que nous sommes censés faire », a-t-il déclaré.
Puis il a demandé à la foule: «Êtes-vous prêts à travailler?», une question à laquelle le public a répondu par un tonnerre d’applaudissements.
Répétant une phrase de son slogan de campagne de 2008, Obama a déclaré: «C’est un gouvernement pour tout le monde, ce n’est pas à vendre, c’est ce à quoi nous croyons. Ils sont motivés, ils sont prêts.»
Obama n’a pas mentionné Trump dans son discours à Anaheim, contrairement à ce qu’il avait fait lors d’un discours houleux à Champaign, dans Illinois. Dans ce discours, Obama a qualifié Trump de «symptôme» d’un problème de société.
«Vous devriez toujours vous préoccuper de notre parcours actuel. Vous devriez toujours vouloir voir un rétablissement de l’honnêteté, de la décence et de la légalité de notre gouvernement », a déclaré l’ancien président.
«Cela ne devrait pas être une volonté démocrate ou républicaine, ce ne devrait pas être une question partisane de dire que nous ne faisons pas pression sur le procureur général ou le FBI pour utiliser le système de justice pénale pour punir nos opposants politiques» a-t-il ajouté en référence au procureur général Jeff Sessions.
Trump a réagi au discours d’Obama en disant que c’était «très bien – très bien pour dormir».
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