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#PlusDe70kgEtSereine : Ce hashtag qui célèbre les formes revient en force cet été


Pour exprimer leur ras le bol des diktats de

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beauté, notamment en été avec le « summer body », des femmes ont décidé de célébrer leurs formes sur les réseaux sociaux avec le hashtag #PlusDe70kgEtSereine.

Le hashtag #PlusDe70kgEtSereine est revenu pour l’été 2020

« J’ai lancé ce hashtag l’an dernier suite à un tweet qui disait : Comment vous pouvez peser plus de 70 kilos et être sereine ? J’ai répondu spontanément à son post avec une photo de moi en tenue traditionnelle et tout sourire en disant : Ben comme ça ! », racontait Elawan, la jeune femme qui a créé le hashtag #PlusDe70kgEtSereine, l’année dernière.

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Un an plus tard, le hashtag est revenu en top tendance sur Twitter, ce lundi 27 juillet. Le hashtag a envahi Twitter et de nombreuses femmes s’en sont emparées en postant des photos d’elles pour célébrer leurs formes.

« Je suis vraiment contente que ça soit revenu en trending topic, très étonnée mais agréablement surprise ! », a raconte Elawan auprès de France Inter.point 329 |

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« Ça me fait énormément plaisir de voir toutes ces femmes grosses s’emparer du hashtag et poster leurs plus belles photos.point 110 | C’est une belle manière de montrer qu’on est ronde, qu’on existe et qu’on vit nos vies normalement », ajoute Elawan, une technicienne de laboratoire âgée de 30 ans.point 263 | 1

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« On oublie pas que le poids n’est qu’un chiffre », a par exemple commenté @loren_knd sur Twitter :

Un hashtag pour dire stop à la « grossophobie »

« Ce hashtag, je l’ai créé sur un coup de tête pour montrer mon ras le bol de la grossophobie ordinaire de cette société qui voudrait qu’on se haïsse (parce qu’on est ‘hors normes’). Pour montrer que je suis grosse et que je me kiffe », expliquait Elawan l’an dernier.

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Bien que les marques de vêtements essayent à présent de diversifier leurs modèles et leurs mannequins pour représenter toutes les morphologies, il y a encore beaucoup de chemin à faire.

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« On a encore beaucoup de chemin à faire », estime-t-elle : « J’ai remarqué qu’à chaque fois qu’on parle de body-positivism ou de fat-acceptance, il y a un regain de grossophobie derrière. Mais je ne perds pas espoir, ça évoluera peu à peu. »

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