Le chef indien Almir Narayamoga, est un activiste qui se bat pour défendre la forêt amazonienne contre l’abattage illégal.
Sa tête est d’ailleurs mise à prix.
Cet activiste brésilien qui combat la déforestation illégale en Amazonie est porté disparu depuis samedi dernier. Il était convié, mardi 21 janvier, à la cérémonie des vœux du Medef Côte-d’Or à Dijon où il devait prononcer un discours.
L’inquiétante disparition du chef indien Almir Narayamoga
Le chef indien Almir Narayamoga, chef de la tribu Paiter Surui, était censé atterrir à l’aéroport Paris-Charle de Gaulle, lundi 20 janvier. Le Medef de Côte-d’Or a déclaré que le défenseur de la forêt amazonienne «n’a pas donné de nouvelles à son entourage et à ses collaborateurs depuis samedi 18 janvier».
L’évènement auquel il devait assister ce mardi était complet.chef indien Almir Narayamoga.
L’organisation patronale du Medef s’est montré inquiet face à la disparition duIls ont rappelé que la tête de l’activiste était «mise à prix en raison de son combat contre la déforestation illégale.
Almir avait, par ailleurs, décidé de ne plus être protégé en signe de protestation, estimant que ce devait être au gouvernement brésilien de prendre ses responsabilités».Ils ont conclu en disant : «Notre émotion et respect pour son combat nous poussent à maintenir la cérémonie des vœux».
Le chef indien Almir Narayamoga était déjà venu en France l’année dernière
Le chef indien Almir Narayamoga, est un fervent défenseur de la forêt amazonienne, particulièrement contesté au Brésil depuis l’accession au pouvoir de Jair Bolsonaro.
En mai 2019, le chef de la tribu Paiter Surui, avait été invité à l’Assemblée Nationale par les députés.
Profondément inquiet de l’accession au pouvoir de Jair Bolsonaro et des menaces que cela impliquait sur la forêt amazonienne, il avait déclaré à l’AFP : «Pour des raisons de culture du soja et d’élevage bovin, [Bolsonaro] menace de réduire les terres indigènes et de retirer toute possibilité de conservation des parcs nationaux et de préservation de la forêt.C’est un grand pas en arrière pour le Brésil».
En 2008, le chef indien Almir Narayamoga, a reçu le prix des Droits de l’homme à Genève.
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