Regardez la vidéo de l’artiste qui fabrique le mur en fromage ci-dessous:
Crédit vidéo: Mur de fromage
Un artiste de Los Angeles a commencé à construire un mur fait de blocs de fromage à la frontière sud des États-Unis et vend de la marchandise sous la marque « Make America Grate Again » pour soutenir ses efforts.
Le nom de ce projet « Make America Grate Again » reprend bien évidemment le slogan de Donald Trump « Make America Great Again ». « Great » dans le slogan du président Américain veut dire « formidable » tandis que « Grate » dans le projet de l’artiste veut dire « râper du fromage ».
Cosimo Cavallaro a commencé à travailler sur un mur de 1,80 mètres de haut le long de la frontière des États-Unis avec le pays voisin, fait entièrement de blocs énormes de fromage mexicain.
Il a commencé à empiler les blocs à Tecate, Californie, l’artiste a maintenant terminé 10 mètres du mur.
Le fromage coûte 90 € par bloc et les organisateurs avaient initialement les fonds nécessaires pour construire un mur de 6,5 mètres de long, selon un site Web du projet. Un des objectifs du projet mur de fromage est d’amorcer le dialogue et les conversations.
Cavallaro a déclaré au Los Angeles Times: « La première chose qui vous vient à l’esprit, c’est que c’est absurde ». Cavallaro a dit que son mur et le mur proposé par le président Donald Trump avec le Mexique sont « tout aussi inutiles ».
L’objectif du projet Cheese Wall n’est pas d’être directement politique, mais plutôt de réagir à « l’environnement politique » du moment présent.
« La simplicité du mur, c’est qu’il montre et expose les déchets », explique Cavallaro dans une vidéo promotionnelle. « Je n’aime pas les murs. C’est donc un mur que je peux gérer. C’est un mur avec lequel je suis prêt à vivre. Parce que ce mur est périssable. »
Rétrospectivement, Cavallaro se souvient de ses origines italiennes: « J’aime le fromage. Ça fait partie de mon éducation. J’adore son odeur. Ça me ramène dans le passé. »
« Je suis descendu pour voir la frontière et j’ai réalisé – c’est le contexte de mon mur. C’est une question de frontières. Il s’agit de dépasser cette limite. Je crois qu’en tant qu’humains, c’est ce que nous sommes ici pour vivre. »
Son objectif est d’amasser 267 000 euros, ce qui lui permettrait de terminer la construction de 300 mètres de long.
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