Le reconfinement plane toujours au-dessus de nos têtes…
Quels sont les deux scénarios envisagés par Emmanuel Macron pour lutter contre la crise sanitaire ?
Alors que l’on pensait pouvoir échapper à un nouveau confinement du pays pour lutter contre la crise sanitaire du coronavirus, il semblerait que le gouvernement soit de moins en moins optimiste à ce sujet.
En effet, au début du mois de février, Emmanuel Macron avait refusé de remettre le pays sous cloche même si les scientifiques préconisaient cette solution. Cependant, la flambée des cas en Moselle puis maintenant dans les Alpes-Maritimes, fait craindre le pire à l’exécutif.
Le président de la République s’est donc exprimé face aux députés de sa majorité ce vendredi 19 février dernier et il aurait évoqué les deux scénarios possibles pour endiguer la crise sanitaire qui frappe le pays depuis maintenant un an…
Allons-nous devoir repasser par un confinement ?
Le chef de l’État aurait expliqué: « Pour les semaines à venir, il y a deux scénarios possibles mais il est trop tôt pour en privilégier un des deux« . Dans la pratique, il y a un scénario optimiste et un autre pessimiste.
Le premier, le plus optimiste, consisterait à relâcher les contraintes imposées aux Français si le nombre de contaminations continue à baisser et que l’épidémie reste contrôlée. Le second, le plus pessimiste, consisterait à resserrer les contraintes si les chiffres s’emballent et l’épidémie n’est plus contrôlée.
Mais la tendance serait plus au second scénario car les chiffres de ce week-end ne sont pas bons et comme l’a déclaré Gabriel Attal, le porte-parole du Gouvernement: « La tendance n’est pas à desserrer les restrictions et les contraintes« .
Un conseiller de l’Elysée a également confié: « Je ne suis pas optimiste. Je suis même très inquiet, parce que la seule solution si ça ne baisse pas drastiquement et vite serait un confinement strict avec fermeture des écoles« .
Le chef de l’Etat n’a pas été très optimiste lorsqu’il s’est adressé à ses députés: « Les prédictions épidémiologiques prévoient plutôt une forte augmentation pour le mois de mars« .
L’exécutif va donc surveiller de près l’incidence des vacances scolaires qui sont souvent favorables à une baisse des contaminations. Les prochains jours seront décisifs pour notre avenir…
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