Une femme qui ne peut pas marcher a fait équipe avec un homme qui ne peut pas voir; et les deux sont maintenant devenus les meilleurs amis du monde.
Trevor Hahn et Melanie Knecht montrent au monde entier le vrai sens du travail d’équipe.
Depuis qu’ils se sont rencontrés à un cours d’exercices adaptés, le duo s’est donné la main pour explorer les montagnes et les sentiers du Colorado.
Trevor a perdu la vue à cause d’un glaucome il y a cinq ans alors que Mélanie est confinée dans un fauteuil roulant depuis qu’elle est née avec le spina bifida, une malformation liée à un défaut de fermeture du tube neural.
Les deux amis ont commencé à faire de la randonnée ensemble après avoir appris qu’ils adorent tous les deux les excursions en plein air.
Au cours de leurs voyages, Mélanie donne des directives verbales pour guider Trevor le long des sentiers pendant qu’il la porte soigneusement dans un harnais sécuritaire sur son dos.
S’adressant à la GMA, Mélanie a dit : « C’était du bon sens, c’est tout. C’est lui les jambes, je suis les yeux, boom ! Ensemble, nous sommes l’équipe de rêve. »
« De cette façon, nous avons tous les deux un but et une énorme responsabilité », a déclaré Trevor.
Les compagnons de randonnée documentent leurs aventures en plein air sur leur page Instagram @hiking_with_sight, où ils définissent leurs randonnées comme « un voyage de but entre deux amis, un qui ne voit pas et un qui ne peut pas marcher ».
Après avoir perdu la vue, Trevor n’a pas abandonné son amour de la randonnée pédestre et a commencé à utiliser des mécanismes d’adaptation pour marcher, comme suivre un son de cloche.
« Mais ça ne m’a pas vraiment donné un but. C’était comme si je suivais juste cette cloche », a-t-il dit.
Depuis qu’il a commencé à faire du trekking avec Mélanie, il a l’impression d’avoir atteint son but.
« Cela m’a rendu si heureux d’aider quelqu’un à vivre ce que j’ai pu vivre toute ma vie », a-t-il dit.
« Il suffit de monter au sommet d’une montagne, une voiture ne peut pas s’y rendre, il suffit de ressentir ce sentiment d’accomplissement. Le meilleur, c’est de pouvoir la faire sourire. Ça me donne un but. »
Mélanie est plus qu’heureuse de pouvoir se déplacer sans son fauteuil roulant.
« J’ai été en fauteuil roulant toute ma vie, et c’est une sensation incroyable de le laisser à des kilomètres de moi », dit-elle. « Je ne pourrais même pas entrer seule dans ces parcs même si je le voulais, et c’est un sentiment génial. »
La prochaine grande excursion pour le couple est de traverser une montagne d’une hauteur de 4 260 m.
En parlant de leur plus grande ascension qu’ils feront le mois prochain, Melanie a dit : « Il y a définitivement une courbe d’apprentissage. »
« J’essaie de l’avertir des obstacles bien à l’avance, mais aussi de lui dire s’il est sur le point de trébucher sur une roche ou une racine à ce moment-là. Je dois m’interrompre pour donner des instructions. »
« C’est un travail d’équipe », ajoute Trevor. « Si je tombe, elle tombe. »
Mélanie a aussi quelques conseils pour d’autres personnes handicapées. « Posez des questions aux personnes handicapées, pour voir ce qu’elles aiment et ce qu’elles veulent faire. Ne les rejetez pas parce que vous pensez qu’ils ne pourront pas faire quelque chose. »
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