Si
vous êtes en couple, ce que vous allez lire ne justifie pas le fait de tromper son conjoint ou sa conjointe lorsque vous êtes en déplacement professionnel…
Mourir pendant l’acte sexuel peut être reconnu comme un accident du travail
C’est bizarre, mais c’est comme ça.
L’Assurance Maladie considère que « un acte sexuel relève des actes de la vie courante à l’instar de prendre une douche ou un repas » tandis que la justice estime que « mourir d’une crise cardiaque survenue pendant un rapport sexuel lors d’un déplacement professionnel peut être reconnue comme un accident du travail.
»
Une avocate, Sarah Balluet, a relaté une affaire, datant de 2013 et dont la décision a été rendue par la Cour d’appel de Paris le 17 mai, d’un cas de décès pendant une relation sexuelle.
Mourir pendant l’acte sexuel, attention aux déplacements professionnels
L’histoire s’est passée en 2013 lorsque l’entreprise TSO, spécialisée dans la construction et la maintenance de voies ferrées, a envoyé un technicien pour une intervention à Meung-sur-Loire, une commune près d’Orléans.
Le lendemain, l’entreprise a été contactée par la gendarmerie car son technicien avait été retrouvé inconscient dans sa chambre. L’enquête prouvera qu’il est décédé d’une crise cardiaque le 21 février 2013 vers 22h au domicile d’une femme qu’il avait rencontrée, après avoir eu une relation sexuelle avec elle.
La Cour d’appel de Paris a donc estimé que « l’homme était en situation de déplacement professionnel et qu’un salarié à le droit à la protection prévue par la Sécurité Sociale pendant tout le temps de la mission qu’il accomplit pour son employeur, peu important que l’accident survienne à l’occasion d’un acte professionnel ou d’un acte de la vie courante et dont un rapport sexuel fait partie. »
Mourir pendant l’acte sexuel lors d’un déplacement professionnel est donc considéré comme un accident du travail… intéressant !