Piotr Pavlenski, activiste russe, avait reconnu avoir partagé
les vidéos intimes de Benjamin Griveaux, l’ancien candidat à la mairie de Paris. Elles avaient été envoyées à Alexandra de Taddeo, jeune étudiante de 29 ans, alors qu’ils entretenaient une relation virtuelle.
Benjamin Griveaux se remettait à peine du scandale de ses vidéos intimes
Il semblait pourtant que Benjamin Griveaux se remettait petit à petit de la diffusion des vidéos intimes qui l’ont poussé à retirer sa candidature à la mairie de Paris, le vendredi 14 février dernier.
Après deux jours de larmes de de colère, Benjamin Griveaux avait été aperçu se rendant discrètement à son bureau de l’Assemblée Nationale.
L’éditorialiste politique Bruno Jeudy avait expliqué que : « Il y est allé une heure, discrètement, s’occuper un peu de son courrier mais pas pour siéger.
Il n’était d’ailleurs pas en costume ».Une troisième vidéo publiée par Piotr Pavlenski puis supprimée
Selon les informations du journal Marianne, une nouvelle vidéo vient semer le trouble.
D’une durée de 38 secondes, elle a été diffusée quelques heures seulement sur le site créé par Piotr Pavlenski, avant d’être supprimée.
On y voit deux mains qui tiennent un téléphone portable, sur lequel défile une conversation entre Alexandra de Taddeo et Benjamin Griveaux sur Instagram.Le moyen, pour Piotr Pavlenski , d’authentifier l’origine des messages et prouver qu’ils ont bien été envoyés par l’ancien porte-parole du gouvernement.
La conversation semblerait bien sur le ton de la séduction, entre celui qui est alors porte-parole du gouvernement et l’étudiante en droit Alexandra de Taddeo.
En effet, en cliquant sur la photo de profil de l’élu, Piotr Pavlenski, montre qu’elle est directement reliée à son compte Instagram officiel.
Le film serait alors le seul élément permettant de faire le lien avec le vrai Benjamin Griveaux, et non un homonyme ou une doublure, et prouver qu’il entretenait bien un flirt avec la jeune femme.Toutefois, une question se pose lorsqu’on voit cette vidéo, à l’image on voit distinctement les deux mains de Piotr Pavlenski sur le téléphone, mais alors qui le filme ?
L’avocat de Benjamin Griveaux, Richard Malka, affirme qu’il y a forcément un complice avec Piotr Pavlenski : « Si une tierce personne filme, elle se rend complice d’une violation de la vie privée par aide ou assistance ».