Les contrôles défectueux de l’Etat montrés du doigt
Ce mercredi un rapport du Sénat accable l’Etat pour contrôle défaillant sur notamment des steaks hachés frauduleux dont l’origine n’aurait pas été determinée.
Ces steaks de qualité médiocre aurait été fournis à plusieurs associations caritatives, selon les informations que la La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) avait déjà fournis en juin.
L’origine des viandes est inconnue, et les associations en ont alerté l’Europe puisqu ces derniers avaient été obtenues grâce aux Fonds européen d’aide aux plus démunis (Fead). Le fournisseur et tous les intermédiaires ne sont pas dans l’obligation de garantir l’origine de la viande- qui aurait dû être la Pologne dans ce cas- ainsi cette dernière peut provenir de carcasses du Brésil ou d’Ukraine.
Une composition inquiétante
Une législation en vigueur précise que les steaks hachés sont censés contenir que du muscle alors que ceux délivrés aux associations avaient des résidus d’estomac, des amygdales, du cartilage, des cœurs de bœuf, du soja, de l’amidon et des morceaux de viande déjà transformés…
Si la traçabilité de chaque animal doit être connue et déclaré dès le début par l’éleveur, ce n’est donc pas le cas en Europe qui est une véritable passoire à tous les niveaux de la chaîne. Les contrôles sont défaillants et les industriels en profitent. Cela fait plus de deux ans qu’il n’y a pas eu de test de contrôle sur les steaks hachés malgré les nombreuses alertes.
Alors que la France vient de ratifier le CETA avec le Canada, où la soit disant traçabilité est assurée, nous sommes également en droit de nous poser des questions sur la qualité des viandes à l’import.
Ces steaks hachés sont au nombre de 9 millions, soit plus de 480 tonnes de viande gâchés.
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