Elle avait été élue Miss Bagdad puis, dans la foulée, Miss Irak en 2014.
Elle était, depuis, devenue mannequin et influenceuse sur Instagram, réseau social sur lequel elle ne cachait pas un mode de vie s’apparentant à celui des femmes occidentales et qui dérangeait certains. Au point de commanditer son assassinat.
L’ancienne Miss est morte vendredi 28 septembre 2018, blessée mortellement par 3 balles à Camp Sarah, un quartier de Bagdad. Les deux tireurs, qui se déplaçaient en motos, n’ont pas été arrêtés, mais le meurtre de Tara Farès, ainsi que les récentes morts suspectes d’autres femmes influentes, ont convaincu le Premier Ministe Haider al-Abadi de lancer une enquête.
La jeune femme de 22 ans était née d’un père Irakien et d’une mère Libanaise. Après avoir été Miss Irak en 2014, Tara Farès était devenue très populaire sur Instagram pour son mode de vie qui détonnait dans l’Irak actuel. Tatouages, maquillage, manucure, teinture, tenues osées… elle vivait comme une femme occidentale finalement. Rassemblant 2,7 millions d’abonnés, elle fascinait pour oser vivre ainsi.
À sa mort, une dernière photo d’elle a été postée par un tiers sur son compte. En noir et blanc, la moue boudeuse, la jeune femme semble regarder droit dans les yeux un pays qui n’a pas su protéger ses femmes.
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