Elle a survécu à un évènement qui est l’un des plus terrifiants !
Témoignage: une femme raconte comment elle a survécu à un crash aérien
Le 30 juin 2009, un Airbus A320 de la compagnie aérienne « Yemenia Airlines » s’est crashé dans l’océan Indien alors qu’il devait relier l’aéroport international Prince Saïd Ibrahim de Moroni (Comores) à l‘aéroport international El Rahaba de Sanaa (Yémen).
Sur les 142 passagers et 11 membres d’équipage à bord seulement une jeune fille de 12 ans, Bahia, a survécu et elle a été interviewé en direct ce vendredi 20 novembre dans l’émission « Ça commence aujourd’hui » présentée par Faustine Bollaert sur France 2.
Bahia a raconté son histoire et déclaré, la voix tremblante: « Ma mère et moi, avons pris un premier avion de Paris à Sanaa, au Yémen.avion.
Et puis on a changé de Sanaa à Moroni pour prendre un plus petitQuand je suis rentrée dans cet avion, il y avait une odeur de toilettes et des mouches.
Il n’était pas du tout rassurant. J’avais une boule au ventre. Tout le long du voyage, je n’ai pas dormi. On nous annonce qu’on va atterrir, puis je sens l’avion trembler.Je n’y prête pas plus attention que ça.
Et là, j’ai un trou noir, et je me réveille dans l’océan au milieu de la nuit ».La jeune femme a continué son récit en expliquant: « Je suis dans l’eau, il fait nuit noire. J’ai juste vu trois débris en face de moi, j’ai pris le plus gros en me disant que je vais peut-être pouvoir monter dessus et tenir le plus longtemps possible. Il n’y avait plus personne autour de moi, et je pensais que tout le monde était arrivé ».
Bahia est une miraculée !
Alors qu’elle s’était endormie sur son débris d’avion, Bahia a confié qu‘elle pensait très fort à sa mère et que cette dernière l’attendait quelque part « C’est ce qui m’a permis de tenir, je me devais de rester accrochée ».
Un peu plus tard, la jeune femme a été secourue par des pêcheurs et elle avait toujours l’espoir de retrouver sa mère « J’ai perdu connaissance de nombreuses fois à bord du bateau, je ne réalisais pas ce qui c’était passé et j’étais persuadée que ma mère allait arriver ».
Cependant, une fois à l’hôpital, tout s’est effondré lorsque les médecins lui ont annoncé qu’elle était la seule survivante du crash.
Ensuite, elle est revenue en France et a retrouvé sa famille et son père avec qui elle a tissé des liens extrêmement forts depuis le drame: « On a perdu un pilier… Un jour, j’étais à l’école, sans raison particulière, j’ai senti les larmes montées et je me suis mise à pleurer sans arrêt. Et c’est à partir de ce jour-là que j’ai commencé à exprimer mes émotions car j’avais le droit d’être triste ».
C’est seulement deux ans après le crash que Bahia est retournée aux Comores, là où sa mère souhaitait être enterrée: « C’était important pour moi de me recueillir sur sa tombe.
C‘était aussi important pour moi que cet accident ne définisse pas toute ma vie.
Je voulais voyager, je voulais découvrir le monde et c’est ce qui m’a motivée à surmonter cette peur-là. J’ai beaucoup plus peur de l’eau que de l’avion ».
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