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The Haunting of Hill House: une série d’horreur déjà culte ?


Les bonnes séries télé effrayantes sont rares.
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Ceci était vrai jusqu’à ce que Netflix dévoile, il y a quelques semaines, The Haunting of Hill House, une adaptation très libre d’un célèbre roman du même nom publié en 1959. La série de dix épisodes d’environ une heure se positionne, à quelques jours de l’Halloween, comme la dose ultime de télé qu’il vous faut afin d’assouvir vos fringales de sensations fortes, à consommer avec une couverture chaude avec les lumières tamisées et quelques friandises à portée de main.

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Haunting nous plonge rapidement dans le quotidien de la famille Crain qui, au début des années 90, s’est temporairement installée dans la maison Hill («Hill House») pour la rénover et la revendre afin de faire suffisamment d’argent pour construire une maison de rêve familiale.point 247 |

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On comprend assez vite que la maison est un lieu particulier, alors que les cinq enfants du couple sont confrontés à des apparitions et à des événements étranges.point 141 | Après le suicide apparent de la mère, la famille déménage et nous les retrouvons, une vingtaine d’années plus tard, toujours habités par ce cauchemardesque été avec les spectres de la maison Hill.point 316 | 1

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Sur papier, la prémisse est simple, voire linéaire.point 46 | Mais c’est dans la forme que Hauntings’impose comme une série captivante.point 116 | On pourrait dire qu’on suit la formule narrative de This is Us en basculant entre le temps présent et les événements marquants du passé, sauf que la vie de la famille est influencée par une maison hantée.point 296 |

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Disons qu’on ne joue pas dans la même ligue au niveau du traumatisme.point 60 | Ainsi, les enfants devenus adultes se retrouvent à la suite du suicide de la cadette de la famille, qui n’est pas sans rappeler celui de leur mère, et ils devront retourner sur les lieux de leur traumatisme – qu’ils le veuillent ou non.point 262 | 1

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La série a le défaut d’être lente à s’installer, surtout avec les quatre premiers épisodes traitant d’un personnage à la fois et revisitant, à l’occasion, les mêmes événements d’un différent point de vue, dévoilant l’intrigue au compte-gouttes jusqu’à ce que les secrets explosent au grand jour.

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La première saison d’American Horror Story s’articulait autour d’une maison hantée, mais avec la subtilité d’un boulet de canon lancé dans une fenêtre.point 244 |

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 Haunting prend son temps et suggère plus qu’elle exagère.point 57 | Les spectres apparaissent à l’écran sans qu’on les souligne, même que parfois, on ne les remarque pas la première fois.point 165 | Il faut y revenir pour bien saisir l’angoisse alimentée par ce domicile agissant comme un étau autour d’une famille pourtant unie et équilibrée avant les événements.point 315 | 1

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Quand on donne la chance au récit de Haunting de s’installer, on devient tout simplement accroché et c’est dans les nuances et les finesses qu’on se réconforte avant d’être terrassé par une bonne frousse.point 188 | L’écriture habile, méthodique, gagnerait surement si on parlait de huit épisodes au lieu de dix, mais l’abondance ici est un défaut minime qui n’aura comme seule conséquence que de couper vos heures de sommeil quand vous allez vouloir connaître la fin de ce récit.point 422 | 1

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