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Trois médecins sont morts du coronavirus en France


La profession médicale va-t-elle payer un lourd tribut pendant cette crise du coronavirus? C’est en tout cas l’horizon sombre qui se dessine avec déjà trois morts, alors que le pic du covid-19 n’est pas encore arrivé.

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Un urgentiste dans l’Oise et deux médecins du Grand Est sont morts

Un premier week-end noir pour la profession médicale avec le décès d’un urgentiste, Jean-Jacques Razafindranazy, survenu samedi. Puis deux autres médecins, Jean-Marie Boegle et Sylvain Welling sont morts dimanche dans le Grand Est. Ils ont tous succombé au coronavirus.

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C’est le cas de Jean-Marie Boegle, Gynécologue à Mulhouse, contaminé par une patiente au début du mois de mars.

Après avoir arrêté son activité d’accouchement en décembre dernier pour des raisons de fatigue. Il continuait néanmoins à suivre ses patientes et à faire de la chirurgie, nous apprend le docteur Georges-Fabrice Blum dans une interview à BFM TV. Il était également l’un des responsables d’une maternité de la région de Mulhouse.

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Contaminé il y a une quinzaine de jours et tout d’abord hospitalisé à l’hôpital de Beaune le vendredi 13 mars, il s’est ensuite décompensé sur le plan respiratoire avant d’être transféré au CHU de Dijon. Intubé samedi 21 mars, il est décédé le lendemain.

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Hommage à Jean-Jacques Razafindranazy qui aurait dû être à la retraite

Jean-Jacques Razafindranazy est le premier médecin à avoir succombé au coronavirus samedi dans l’Oise. Urgentiste à l’hôpital de Compiègne, âgé de 68 ans, il aurait déjà dû être à la retraite mais souhaitait aider ses collègues débordés. C’est ce que son fils a expliqué au Parisien:

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« Mon père s’est sacrifié. Il était à la retraite et aurait pu arrêter mais il continuait à venir car il voulait toujours aider ses confrères surchargés. Il travaillait parce qu’il aimait ça, c’était sa vie. C’est injuste. Nous sommes tristes et en colère »

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Un vibrant hommage lui a été rendu dans l’hôpital où il travaillait, ses collègues sont encore sous le choc de sa mort. Ils le décrivent comme un homme « très gentil et très humble ». Le maire de Compiègne a également tenu à mettre en lumière ce héros (extra)ordinaire:

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« À plus de 67 ans, presque 68, il aurait très bien pu arrêter son exercice professionnel. Il a voulu être là. (…) Il a donné sa vie pour les autres »

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